De l’évangile de Matthieu 13, 44-46
Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. Mt 13,44
La Volonté de Dieu est l’unique clef ouvrant les trésors divins et donnant à l’âme la familiarité dans la Maison de Dieu, comme si elle en était la propriétaire.
Le livre du Ciel Tome 7, 3 juillet 1906
« Ma très chère, l’âme qui vit dans ma Volonté se repose parce que la Divine Volonté fait tout pour elle. Et moi, pendant que je travaille pour elle, je trouve aussi mon plus grand repos. Ainsi, la Divine Volonté est le repos pour Dieu et pour l’âme. Pendant que l’âme se repose dans ma Volonté, elle est toujours attachée à ma bouche, recevant la Vie divine qui constitue sa continuelle nourriture. « La Volonté de Dieu est le paradis de l’âme sur la terre et l’âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Dieu. La Volonté de Dieu est l’unique clef ouvrant les trésors divins et donnant à l’âme la familiarité dans la Maison de Dieu, comme si elle en était la propriétaire. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez : un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :
“ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”
“ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.
Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.
Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle.
Vous, vous l’avez compris et vous agissez comme l’homme de la parabole. Abandonnez les richesses éphémères pour posséder le Royaume de Dieu. Vous les vendez aux imbéciles de ce monde, vous les leur cédez, vous acceptez qu’on se moque de vous pour ce qui, aux yeux du monde, paraît être une sotte manière d’agir. Agissez toujours de la sorte et, un jour, votre Père qui est aux Cieux vous donnera avec joie votre place dans le Royaume.