Dimanche 18 juillet 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 6, 30-34
Il fut saisi de compassion envers eux..  Mc 6,34
Oh ! comme je sens de la compassion quand je vois les hommes enchaînés par leurs fautes.

 

Le livre du Ciel Tome 14,  18 mars 1922
« Ma fille, le péché enchaîne l’âme et l’empêche de faire le bien. L’esprit sent alors les chaînes de la culpabilité et est gêné dans sa compréhension du bien. La volonté se sent entravée et paralysée ; au lieu de désirer le bien, elle désire le mal. Le désir de voler vers Dieu a les ailes coupées. Oh ! comme je sens de la compassion quand je vois les hommes enchaînés par leurs fautes. Voilà pourquoi la première souffrance que j’ai voulu éprouver fut celle d’être enchaîné. Je l’ai voulue pour libérer les hommes de leurs chaînes. Les chaînes qui m’entravaient devinrent des liens d’amour dès qu’elles m’eurent touché. Quand mes chaînes ont touché l’humanité, elles ont brûlé et détruit les chaînes qui la ligotaient et ont lié les hommes à moi dans l’amour. « Mon amour est un amour actif, il ne peut exister sans agir. Voilà pourquoi j’ai préparé pour chaque personne ce dont elle aura besoin pour sa réhabilitation, sa guérison et la restauration de sa beauté. J’ai tout fait de telle manière que si les hommes le veulent, ils auront tout le nécessaire à leur disposition. Mes chaînes sont prêtes à brûler les leurs, les morceaux de ma Chair à couvrir leurs blessures et à les embellir, mon sang à leur donner la vie.
Tout est prêt ! J’ai réservé pour chacun ce dont il aura besoin personnellement. Comme mon amour veut agir et se donner,
je me sens poussé par un désir intense, une force irrésistible, qui m’empêchent d’être au repos.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.

Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :

« Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…

– Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…

– Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !

– Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »

Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.

(…) C’est ce scribe qui lui dit :

« Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !

– Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?

– Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?

– Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »

Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :

« Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis (…)