De l’évangile de Matthieu 11, 20-24
Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties. Mt 11,20
Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi ; ce sont les âmes qui comptent pour moi.
Le livre du Ciel Tome 12, 20 novembre 1917
«Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi ; ce sont les âmes qui comptent pour moi. Après avoir été détruites, les villes, les églises et les autres choses peuvent être reconstruites. Au déluge, n’ai-je pas tout détruit ? Tout n’a-t-il pas été reconstruit par la suite ? Mais les âmes, si elles sont perdues, c’est pour toujours ; personne ne peut me les redonner ; je pleure sur elles. On a renoncé au Ciel pour ne s’attacher qu’à la terre : je détruirai la terre. Je ferai disparaître ses plus belles choses qui,
comme des pièges, capturent l’homme.» Je lui dis : «Jésus, que dis-tu ?» Il me rétorqua : «Courage ! Ne te déprime pas ! Je vais procéder. Et toi, viens dans ma Volonté et vis en elle ; que la terre ne soit plus ta demeure mais uniquement moi ; ainsi, tu seras totalement en sécurité. Ma Volonté a le pouvoir de rendre l’âme transparente et, quand elle l’est, tout ce que je fais rayonne en elle. Si je pense, ma pensée rayonne en son esprit et y devient lumière et, en tant que lumière, sa pensée rayonne en la mienne. Si je regarde, parle, aime, etc. comme autant de lumières, ces actes rayonnent en l’âme et, de là, en moi. Ainsi, nous nous illuminons l’un l’autre continuellement, nous sommes en perpétuelle communication d’amour réciproque. «De plus, comme je suis partout, le rayonnement des âmes vivant dans ma Volonté m’atteint au Ciel, sur la terre, dans l’hostie sacramentelle et dans le cœur des créatures. Partout et toujours, je leur donne ma lumière et elles me retournent cette lumière ; je leur donne de l’amour et elles me donnent de l’amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour échapper à la nausée que me donnent les autres créatures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent reconnaître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux.
– Tu as bien parlé, Maître » dit le chef de la synagogue. « Voilà pourquoi ma fille, encore sans malice, te voit tel que nous n’arrivons pas à te voir. Et pourtant, cette ville et les villes voisines voient déborder sur elles ta puissance, ta sagesse et ta bonté et, je dois le reconnaître, elles ne progressent qu’en méchanceté à ton égard. Elles ne se repentent pas et le bien que tu leur fais y fermente en haine contre toi.
– Qu’est-ce que tu dis, Jaïre ? Tu nous calomnies ! Nous sommes ici parce que nous sommes fidèles au Christ, dit un habitant de Bethsaïde.
– Oui, nous ! Mais combien sommes-nous ? Moins de cent sur trois villes qui devraient être aux pieds de Jésus. Parmi ceux qui manquent – et je parle des hommes –, la moitié est hostile, un quart indifférent, quant à l’autre, je préfère penser qu’il ne peut pas venir. N’est-ce pas une faute aux yeux de Dieu ? Et est-ce qu’il ne punira pas toute cette hargne et cet entêtement dans le mal ? Parle, toi, Maître, qui sais ! Si tu te tais, c’est par bonté, mais pas parce que tu l’ignores. Tu es généreux, et on le prend pour de l’ignorance et de la faiblesse. Parle donc, et que ta parole puisse secouer au moins les indifférents, puisque les méchants ne se convertissent pas mais deviennent toujours plus méchants.
– Oui, c’est une faute et elle sera punie. Car le don de Dieu ne doit jamais être méprisé ni servir à faire du mal. Malheur à toi, Chorazeïn, malheur à toi, Bethsaïde, vous qui faites un mauvais usage des dons de Dieu ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y aurait déjà longtemps que leurs habitants, vêtus de cilice et couverts de cendre, auraient fait pénitence et seraient venus à moi. C’est pourquoi je vous assure qu’il sera fait preuve d’une plus grande clémence pour Tyr et Sidon que pour vous au jour du Jugement. Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au Ciel uniquement pour m’avoir accordé l’hospitalité ? Tu descendras jusqu’en enfer ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle serait encore florissante, parce qu’elle aurait cru en moi et se serait convertie. On montrera donc plus de clémence pour Sodome au jour du jugement dernier – comme elle n’a pas connu le Sauveur et sa Parole, sa faute est moins grande – que pour toi qui as connu le Messie et entendu sa parole, mais ne t’es pas convertie. Cependant, puisque Dieu est juste, il sera fait preuve d’une grande miséricorde pour les habitants de Capharnaüm, de Bethsaïde et de Chorazeïn qui ont cru et se sanctifient en obéissant à ma parole. Car il n’est pas juste que les justes soient mêlés à la ruine des pécheurs.