Homélie de jeudi 8 juillet 2021: Mt 10, 7-15
Ma fille, les plus grandes Œuvres accomplies par notre Être Suprême ont toutes été faites gratuitement, sans Nous préoccuper du mérite de la créature ou de ce qu’elle pourrait Nous dire. Pour que Nous nous préoccupions de cela avant d’agir, il aurait fallu Nous attacher les bras et ne plus travailler; et même si les ingrates créatures ne Nous glorifient pas et que Nous n’avons pas le bien de Nous voir glorifier et louer par Nos propres œuvres, une seule de nos Œuvres Nous glorifie plus que toutes les œuvres ensemble sorties de toutes les générations humaines; un seul acte accompli par notre Volonté emplit le Ciel et la terre et avec sa Vertu et sa Puissance Régénératrice et Communicative, il régénère pour Nous tant de gloire infinie qu’il est à peine donné aux créatures de le comprendre.
En fait, quel mérite l’homme pouvait-il avoir pour la Création du ciel, du soleil et de tout le reste? Il n’existait pas encore et rien ne pouvait Nous parler. Si bien que la Création fut une grande Œuvre de merveilleuse Magnificence de Dieu, et toute gratuite. Et la Rédemption, crois-tu que l’homme la méritait? Tout était gratuit, et si l’homme Nous priait c’était parce que Nous lui avions fait la Promesse d’un Rédempteur à venir. Ce n’est pas lui qui fut le premier à Nous le dire, mais Nous-mêmes. C’était notre Décret, entièrement gratuit, que le Verbe prendrait chair, et Il a été accompli alors que le péché, l’ingratitude humaine parcouraient et inondaient la terre. Et s’il peut leur sembler qu’ils aient fait quelque chose, ce furent à peine des gouttelettes qui ne pouvaient mériter une Œuvre si grande. Cela relève de l’incroyable qu’un Dieu se fasse semblable à l’homme pour le mettre en sûreté, et qu’il en arrive à l’offenser si grandement. À présent, la plus grande Œuvre qui est de faire connaître ma Volonté pour qu’Elle puisse régner parmi les créatures sera une Œuvre toute gratuite et c’est une erreur de croire qu’il y aura un mérite de la part des créatures. Ah oui, il y en aura, comme les gouttelettes de mérite des Hébreux quand Je suis venu les racheter, mais la créature est toujours la créature. Ce sera donc gratuitement qu’en l’inondant de Lumière, de Grâce et d’Amour elle ressentira une Force encore inconnue et sentira notre Vie palpiter dans son âme de sorte qu’il lui sera doux de laisser régner notre Volonté. Notre Vie existe encore dans l’âme, Nous la lui avons donnée au commencement de la Création, mais elle est si réprimée et cachée que c’est comme si elle ne l’avait pas; elle est comme le feu sous la cendre qui la recouvre si bien qu’elle ne sent pas le bienfait de sa chaleur. Mais que survienne un grand vent, les cendres sont emportées et le feu de sa vie est ressenti à nouveau. Ainsi le grand vent de la Lumière de mon Fiat mettra en fuite les maux, les passions qui comme la cendre cachent la Vie Divine et, la sentant vivante, les créatures auront honte de ne pas avoir laissé régner notre Volonté. Ma fille, tout sera dit avec le temps et celles qui ne croient pas seront dans la confusion.
Vol 32, 26 mars 1933