« Mon amour est un amour actif, il ne peut exister sans agir. Voilà pourquoi j’ai préparé pour chaque personne ce dont elle aura besoin pour sa réhabilitation, sa guérison et la restauration de sa beauté. J’ai tout fait de telle manière que si les hommes le veulent, ils auront tout le nécessaire à leur disposition. Mes chaînes sont prêtes à brûler les leurs, les morceaux de ma Chair à couvrir leurs blessures et à les embellir, mon sang à leur donner la vie. Tout est prêt ! J’ai réservé pour chacun ce dont il aura besoin personnellement. Comme mon amour veut agir et se donner, je me sens poussé par un désir intense, une force irrésistible, qui m’empêchent d’être au repos. « Mais sais-tu ce que je fais quand je vois que presque personne n’accueille ce que j’offre ? Je concentre mes chaînes, les morceaux de ma Chair et mon sang sur ceux qui me désirent et m’aiment, et je les remplis de beauté. Ensuite, je les attache à moi avec mes chaînes d’amour pour multiplier leur vie de grâce au centuple. Alors seulement mon amour trouve son accomplissement, sa satisfaction et son repos.
Vol 14, 18 mars 1922
Il nous aime tant !
Je continuai à penser à la Divine Volonté. Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit! Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’Il veut être la vie de chaque créature, et une foule d’enfants infirmes – des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié. Et mon Doux Jésus, avec un Amour que Lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son Cœur, les toucher de ses Mains Créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : Mon enfant, Je t’aime. Reçois mon Amour et donne- Moi le tien, et Je te guérirai – par l’Amour. Mon Jésus, ma chère Vie, combien Tu nous aimes! J’étais suffoquée par son Amour – qui venait de son Souffle brûlant, lorsqu’Il me surprit et me dit :
Fille de mon Amour, laisse-Moi épancher mon Amour – Je ne peux plus Le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé. Ne pas avoir quelqu’un à qui Je puis donner mes Surprises d’amour est pour notre Être Suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute. Tu dois savoir que Je suis venu sur la terre pour sauver Mes résidences. L’homme est Ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour et à laquelle – pour la rendre digne de Moi – ma Puissance et l’Art Créateur de ma Sagesse avaient participé. Cette résidence était le Prodige de notre Amour et de nos Mains Divines. Or, en se retirant de notre Volonté, Notre résidence s’est effondrée et obscurcie – une résidence pour des ennemis et des voleurs. Quelle souffrance pour Nous! C’est pourquoi Ma vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que Nous avions formée avec tant d’amour. Elle Nous appartenait – il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau. J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence : j’ai exposé Ma vie elle- même pour la renforcer et la cimenter à nouveau; j’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté; et avec ma Mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau comme sa résidence, Celui qui l’avait créée.
Vol 35, 28 décembre 1937.
Passons à l’action et agissons divinement. Nous devons répéter reproduire les états et mystères de Jésus !
Je suis en toi. Je suis à toi. Je suis à ta disposition. Mes Plaies, mon Sang, toutes les Souffrances sont à toi. Tu peux faire avec Moi ce que tu veux. En véritable imitatrice et amante, sois magnanime et courageuse. Prends mon Sang pour le donner à qui tu veux, prends mes Plaies pour guérir celles des pécheurs, prends ma Vie pour donner la Vie de Grâce, de Sainteté et d’Amour de la Divine Volonté à toutes les âmes. Prends ma Mort pour que les âmes mortes dans le péché reviennent à la Vie. Je te donne toute liberté. Fais-le. Tu sais le faire, ma fille. Je Me suis donné à toi et cela suffit. Tu penseras à faire que tout Me revienne dans la gloire et à Me faire aimer. Ma Volonté donnera l’envol pour apporter mon Sang, mes Plaies, mes Baisers, ma Tendresse Paternelle à mes enfants et à tes frères. Par conséquent, ne sois pas surprise. C’est véritablement une Œuvre Divine que de répéter ces œuvres continuellement pour en faire don aux créatures. Chacune pourra dire, tout est à moi et Dieu lui-même est à moi. Oh! Comme nous sommes heureux de voir les créatures recevoir Nos dons et posséder leur Créateur.