De l’évangile de Matthieu 5, 17-19
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Mt 5,17
Et tout comme ta Divine Volonté a fait se lever ton Humanité en accomplissement de la Rédemption comme une Nouvelle Alliance…
Le livre du Ciel Tome 21, 26 mars 1927
Suivant ensuite les actes que le Fiat suprême avait accomplis dans la Rédemption, j’arrivais au moment où mon doux Jésus ressuscitait des morts. Et je disais : « Mon Jésus, tout comme mon Je t’aime t’a suivi dans les limbes pour en revêtir tous les habitants, et que tous ensemble nous t’avons demandé de hâter la venue du Royaume du Fiat suprême sur la terre, je veux également imprimer mon Je t’aime sur la tombe de ta Résurrection. Et tout comme ta Divine Volonté a fait se lever ton Humanité en accomplissement de la Rédemption comme une Nouvelle Alliance par quoi tu restaurais le Royaume de ta Volonté sur la terre, je veux, avec mes incessants Je t’aime
qui suivent les actes que tu as accomplis dans ta Résurrection, te demander, te prier et t’implorer de faire se lever ta Volonté dans les âmes afin que ton Royaume soit établi parmi les créatures. » J’étais en train de dire cela et d’autres choses lorsque mon Jésus se manifesta en moi et me dit : Ma fille, à chacun des actes accomplis dans ma Volonté, l’âme s’élève dans la vie divine. Plus elle en accomplit, plus la vie divine grandit et c’est ainsi que la gloire de la Résurrection est menée à son terme : sa fondation, sa substance, sa lumière, sa beauté et sa gloire sont formées par les actes accomplis dans ma Volonté. Plus ma Volonté entre en contact avec l’âme,
plus elle peut lui donner, l’embellir et l’agrandir. De fait, quiconque aura toujours vécu dans ma Volonté possédera toujours l’acte de mon Fiat qui est toujours nouveau puisqu’il règne sur tous les actes de la créature. Ainsi, la créature recevra non seulement de Dieu l’acte nouveau et continuel des béatitudes, mais, en vertu de ma Volonté qu’elle avait sur la terre, elle possédera le nouvel acte des béatitudes qui, émanant d’elle-même, revêtira toute la céleste Patrie. Par conséquent, l’harmonie sera telle entre le nouvel
acte de Dieu et le nouvel acte de la créature qui possédait ma Volonté, qu’il formera le plus bel enchantement de ce séjour céleste. Les prodiges de ma Volonté sont éternels et toujours nouveaux.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le lieu et l’heure sont toujours les mêmes. Il y a encore plus d’affluence. Dans un coin, près d’un sentier, comme s’il voulait entendre sans provoquer l’hostilité de la foule, se tient un romain. Je le reconnais à son vêtement court et à son manteau différent. Etienne et Hermas sont encore là.
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine. (…)