Ma fille, chaque fois que je te parle, je veux ouvrir une petite fontaine dans ton cœur. Pour tous, mes paroles veulent être des fontaines jaillissant en vie éternelle. Mais, pour que se forment ces fontaines dans ton cœur, tu dois faire ta part, c’est-à-dire bien mastiquer mes paroles pour les avaler et ouvrir la fontaine en toi. En pensant constamment aux paroles que je te dis, tu les mastiques ; en les répétant à ceux qui ont autorité sur toi et en étant assurée que ces paroles sont de moi, tu les dévores et ouvres la fontaine en toi.
« Quand ce sera nécessaire, tu t’abreuveras par grandes lampées à la fontaine de ma Vérité. En écrivant les mots que je te donne, tu ouvres des canaux qui serviront à tous ceux qui voudront se rafraîchir pour ne pas mourir de soif. Mais si tu ne communiques pas ces mots, tu n’y penseras pas ; en ne les mastiquant pas, tu ne pourras les dévorer et tu cours le risque que la fontaine ne soit pas formée en toi et que l’eau ne jaillisse pas. Quand tu sentiras le besoin de l’eau, la première à souffrir de la soif sera toi. Si tu n’écris pas et, conséquemment, n’ouvres pas les canaux, de combien de bonnes choses priveras-tu les autres ? »
Pendant que j’écrivais, je me disais : « Ça fait quelque temps que mon doux Jésus ne m’a pas parlé de sa très sainte Volonté. Je me sens plus portée à écrire à son sujet ; j’y sens plus de plaisir, comme si elle était mon exclusivité. Sa Volonté me suffit pour tout. »
Venant vers moi, mon Jésus au cœur toujours tendre me dit : « Ma fille, ne sois pas étonnée si tu es plus encline à écrire concernant ma Volonté et que tu y trouves plus de plaisir parce qu’entendre, parler ou écrire au sujet de ma Volonté est la chose la plus sublime qui puisse exister sur la terre et au Ciel. C’est ce qui, à la fois, me glorifie le plus, comprend toute bonne chose et toute sainteté.
Vol 13, 13 octobre 1921
” Ma fille, le fait de désirer un bien, de vouloir le connaître, purge l’âme préparant l’intelligence à le comprendre, sa mémoire à s’en rappeler, et sa volonté sent son appétit s’ouvrir afin de l’obtenir, pour en faire sa nourriture et sa vie, poussant Dieu à lui donner ce bien et à le faire connaître. En fait, le désir d’un bien, de le connaître, est comparable à l’appétit par rapport à la nourriture et, grâce à lui, on sent le goût, on mange avec plaisir en étant satisfait d’avoir pris cette nourriture et espérant pouvoir à nouveau en déguster; si par contre, on manque d’appétit, cette même nourriture tellement appréciée par une personne, sera nauséabonde pour une autre, pouvant presque provoquer de la souffrance. Le désir de l’âme, est tel l’appétit, et Moi, voyant que le désir envers mes choses est comparable à son goût, jusqu’à en faire nourriture et vie, Je donne abondamment, ne me lassant jamais de donner. Par contre, celui qui ne le désire pas, manquant d’appétit, il éprouvera de la nausée envers mes choses et, comme dit l’évangile: ” Il sera donné à celui qui possède et il sera enlevé le peu qu’il possède à celui qui n’apprécie pas mes biens, mes vérités, les choses célestes .” Juste sentence pour celui qui ne désire, n’apprécie, ne veut rien savoir des choses qui m’appartiennent et, s’il possède quelque petite chose, il est juste qu’on la lui enlève pour la donner à ceux qui en ont beaucoup.”