Après avoir tout fait, et n’ayant plus rien d’autre à faire, j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs du Royaume de
Rédemption et que les fruits des œuvres que j’ai accomplies pour le Royaume de Rédemption puissent venir. La même chose se passera pour le Royaume du Fiat suprême. Nous le ferons ensemble, ma fille.
Tes souffrances, tes longs sacrifices, tes incessantes prières pour que mon Royaume puisse venir bientôt, et mes manifestations concernant ce Royaume – j’unirai tout cela avec moi pour en faire les
fondations. Et lorsque tout sera terminé, je confierai mon Royaume à mes ministres afin que, tels des seconds apôtres du Royaume de ma Volonté, ils puissent en être les annonciateurs. Crois-tu que la
venue du Père di Francia, qui témoigne tant d’intérêt et qui a pris à cœur la publication de ce qui concerne ma Volonté, soit arrivée par hasard ? Non, non – je l’ai moi-même organisée. C’est un acte providentiel de la suprême Volonté qui le veut comme premier apôtre et programmateur du divin Fiat.
Et comme il se trouve être le fondateur d’un ordre, il est plus facile pour lui de contacter les évêques, les prêtres et les gens, et également dans son propre institut, afin de proclamer le Royaume de ma Volonté. C’est pourquoi je l’aide tellement et que je lui donne une lumière spéciale, parce que pour
comprendre ma Volonté, il faut de grandes grâces – pas de petites lumières, mais un soleil pour comprendre une Volonté divine, sainte et éternelle, de même qu’une grande disposition de la part de celui à qui est confié cette charge. C’est moi également qui ai organisé la venue quotidienne du prêtre
afin de pouvoir trouver rapidement les premiers apôtres du Fiat de mon Royaume, et qu’ils puissent
proclamer ce qui concerne ma Volonté éternelle. Par conséquent, laisse-moi terminer afin que, lorsque
j’aurai fini, je puisse tout confier aux nouveaux apôtres de ma Volonté ; et tu pourras venir au ciel, et voir de là-haut les fruits du Royaume tant attendu du Fiat éternel.
Tome 22, 17 juin 1927
Luisa : Après quoi je me suis retrouvée en dehors de moi-même, et en cherchant mon doux Jésus, j’ai
rencontré le père Di Francia. Il était tout joyeux et il me dit :
Sais-tu combien de magnifiques surprises j’ai trouvées ? Je ne pensais pas qu’il en serait ainsi
lorsque j’étais sur terre, même si je pensais avoir bien agi en publiant Les Heures de la Passion. Mais les surprises que j’ai trouvées sont merveilleuses, ravissantes, d’une rareté encore jamais vue ; tous les mots de la Passion de Notre Seigneur se sont transformés en lumières, toutes plus belles les unes que
les autres – toutes entrelacées ; et ces lumières s’intensifient à mesure que les créatures font Les Heures de la Passion, de sorte que d’autres lumières s’ajoutent aux premières. Mais ce qui m’a le plus étonné, ce sont les quelques commentaires que j’ai publiés concernant la Divine Volonté : chaque commentaire est devenu un soleil, et ces soleils, revêtant de lumières leurs rayons, forment un tel émerveillement de beauté que l’on en demeure ravi, enchanté. Tu ne peux imaginer ma surprise en me
retrouvant au milieu de ces lumières et de ces soleils – à quel point j’étais heureux ; et je remerciais notre Dieu Très-Haut, Jésus, qui m’avait donné l’occasion et la grâce de faire cela. Toi aussi, remercie le pour moi.