De l’évangile de Jean 21, 20-35
Toi, suis-moi: jean 21, 22
“suis-moi fidèlement”
Le livre du Ciel Tome 22, 14 septembre 1927
Tu dois savoir pourquoi je t’appelle maintenant, et pourquoi je te rends maintenant présent tout ce que j’ai fait dans ma vie lorsque j’étais sur terre, te montrant comment j’étais tantôt en pleurs et tremblant de froid, tantôt dans les bras de ma Maman, répétant ces actes du nourrisson tétant le lait, inondant ses mains maternelles de mes larmes, échangeant des baisers, etc. C’est parce que je veux tes actes, ton amour, avec celui de ma Mère, et que tous mes actes soient suivis par les tiens, afin que je puisse te donner à toi aussi autant de degrés de grâce pour chacun des actes que tu accomplis pour moi ; et cela, pour le décorum, l’honneur et le cortège de ma Volonté qui veut former son Royaume en toi. Ma Volonté n’est pas inférieure à mon Humanité et mérite par conséquent les mêmes honneurs que mon inséparable Maman m’a rendus ; et c’est pourquoi je veux que tes actes suivent les miens que je puisse autant de fois te donner ma vie divine. Par conséquent, sois attentive et suis-moi fidèlement. Que tout soit pour la gloire de Dieu et le triomphe du Royaume du divin Fiat.
Deo gratias !
Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. Jn 21,25
(…) Je voyage autour du monde entier et même à travers les générations.
Le livre du Ciel Tome 13 – 20 janvier 1922
(…) Je voyage autour du monde entier et même à travers les générations. Quand Je trouve le plus petit et le plus misérable, Je le prends et Je le place dans la sphère éternelle de ma Volonté et Je lui dis:
« Travaille avec Moi dans ma Volonté. Ce qui est à Moi est à toi. Si tu as quelque chose qui t’appartienne, laisse-le. Parce que, dans la Sainteté et dans les immenses Richesses de ma Volonté, ces choses ne sont rien d’autre que de misérables guenilles. Qui veut retenir ses propres mérites veut garder ce qui appartient aux serviteurs et aux esclaves, pas aux fils.
Ce qui appartient au Père appartient à ses fils. Quels sont tous les mérites que tu pourrais acquérir en comparaison d’un seul acte dans ma Volonté? Tous les mérites ont leur petite valeur, leur poids et leur mesure. Mais qui pourrait évaluer un seul acte dans ma Volonté? Personne, personne!
Écoute, ma fille, Je veux que tu laisses tout de côté. Ta mission est très grande. Plus que des mots, J’attends des réalisations de toi. Je désire que tout de toi soit un Acte continuel dans ma Volonté. Je veux que tes pensées suivent leurs cours dans ma Volonté, laquelle se balade au-dessus de toutes les intelligences humaines pour étendre son manteau sur tous les esprits créés – Je veux que, s’élevant jusqu’au trône de l’Éternel, elles puissent offrir à Dieu toutes les pensées humaines marquées de l’Honneur et de la Gloire de ma Volonté. Étends le manteau de ma Volonté sur tous les yeux humains, sur toutes leurs paroles, plaçant tes propres yeux et tes propres paroles sur les leurs, les scellant dans ma Volonté pour qu’ils s’élèvent devant la Majesté suprême et Lui rendent hommage, comme si tous avaient utilisé leurs yeux et leurs paroles dans ma Volonté. Ton chemin est très long: c’est toute l’éternité que tu dois traverser. Si tu savais tout ce que tu perds quand tu t’arrêtes. Tu me prives alors, non d’un honneur humain, mais d’un honneur divin!
Ce sont là les Mérites que tu devrais craindre de perdre, non tes haillons et tes misères. Ainsi donc, assure-toi de courir dans ma Volonté.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se lève et Pierre se lève pour aller vers la rive et les autres se mettent à éteindre le feu en l’étouffant sous le sable.
– Mais Jean, après avoir ramassé les restes de pain, suit Jésus. Pierre entend le bruit de ses pas et tourne la tête. Il voit Jean et demande en le montrant à Jésus :
“Et de lui qu’arrivera-t-il ?”
“Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je revienne, que t’importe ? Toi, suis-moi.”
Ils sont sur la rive. Pierre voudrait encore parler; la majesté de Jésus, les paroles qu’il a entendues le retiennent. Il s’agenouille et adore, imité par les autres. Jésus les bénit et les congédie. Ils montent dans la barque et s’éloignent en ramant. Jésus les regarde partir.