Mardi 18 mai 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 17, 1-11a
« Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. » Jean 17, 10
« Je suis glorifié en eux […] Toi aussi, chante les louanges, aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et notre justice, en restant unie à ma Volonté. »
Le Livre du Ciel Tome 20, 1 er novembre 1926
« En faisant ta ronde dans la Création, lorsque tu arrives aux cieux, toi aussi, unie avec notre Volonté, aime et glorifie notre éternité, notre Être inébranlable qui jamais ne change et prie afin qu’il puisse rendre les créatures fermes dans le bien, qu’elles puissent être le reflet des cieux et jouir du bonheur apporté par un bien continu et jamais interrompu. Ensuite, poursuivant ta ronde dans l’espace de la Création, tu arriveras au soleil, une sphère qui est plus près de la terre que les cieux pour apporter aux créatures la source du bonheur terrestre et les images des béatitudes et des saveurs de bonheur de la Patrie céleste. Veux-tu savoir ce que ma Volonté fait dans le soleil ? Elle glorifie notre lumière infinie, nos innombrables saveurs ; elle aime et glorifie l’infinité de notre douceur, les indescriptibles nuances de nos beautés ; et avec sa chaleur, il fait écho à notre amour immense. Oh ! comme le soleil chante nos louanges, aime et glorifie notre Être divin ! Tout comme notre Divinité, dévoilée, béatifie toute la Patrie céleste par des actes toujours nouveaux, de la même manière, le soleil, écho fidèle de son Créateur, céleste porteur de la suprême Majesté, voilé par sa lumière dans laquelle ma Volonté domine et règne, apporte le bonheur terrestre à la terre. Il apporte sa lumière et sa chaleur ; il apporte douceur et saveurs, presque innombrables, aux plantes, aux herbes, aux fruits ; il apporte couleur et fragrance aux fleurs, et tant de différentes nuances de beauté propres à ravir et embellir toute la nature. Oh ! combien le soleil – ou plutôt ma Volonté dans le soleil – à travers les plantes, les fruits et les fleurs, offre un véritable bonheur terrestre aux générations humaines. Et si elles n’en profitent pas pleinement, c’est parce qu’elles se sont écartées de cette Volonté qui règne dans le soleil ; et la volonté humaine, en s’opposant à la divine, brise son bonheur. Et ma Volonté, voilée dans la lumière du soleil, aimant et chantant les louanges de nos divines qualités, du haut de sa sphère, dit à l’homme : ‘En tout ce que tu fais, sois toujours lumière, tout comme moi, pour que la lumière puisse te convertir entièrement en chaleur et que tu puisses devenir telle une flamme d’amour pour ton Créateur. Regarde-moi : en étant toujours lumière et chaleur, je possède la douceur ; si bien que je la communique aux plantes, et des plantes à toi. Toi aussi, en étant toujours lumière et chaleur, tu posséderas la douceur divine ; tu n’auras plus d’amertume ni de colères dans le cœur ; tu posséderas les saveurs et les différentes nuances de beauté de l’Être suprême. Tu seras un soleil comme moi ; de plus, puisque Dieu m’a fait pour toi et que tu as été faite pour lui, il est par conséquent juste que tu sois plus soleil que moi.’ Vois, ma fille, combien de choses tu dois faire unie à ma Volonté dans cette sphère du soleil. Tu dois chanter les louanges, l’amour et la gloire de notre lumière, de notre amour, de notre infinie douceur, de nos innombrables saveurs et de notre incompréhensible beauté. Et tu dois demander pour les créatures toutes les divines qualités que contient le soleil afin qu’en trouvant ces qualités parmi elles, ma Volonté puisse venir régner sans voile, avec son triomphe complet parmi les générations humaines. Et maintenant, ma fille, descendons dans la partie basse de la terre ; allons dans la mer où s’accumulent les masses immenses d’eau cristalline – symbole de la pureté divine. Ces eaux sont toujours en mouvement – elles n’arrêtent jamais. Elles sont sans voix, et elles murmurent ; elles sont sans vie, mais puissantes au point de former des vagues si hautes qu’elles submergent et détruisent des navires, des gens et des choses, envahissant leurs rives après avoir renversé les choses qu’elles recouvrent – et, paisiblement, comme si elles n’avaient rien fait, continuent leur murmure habituel. Oh ! comme ma Volonté dans la mer chante les louanges, aime et glorifie notre puissance, notre force, notre mouvement éternel qui jamais ne s’arrête. Et si notre justice forme ses justes vagues mugissantes pour renverser cités et gens, comme une mer paisible après la tempête, notre paix n’est jamais troublée, et ma Volonté, voilée par les eaux de la mer, dit à l’homme : ‘Sois pur comme ces eaux cristallines. Mais si tu veux être pur, va toujours vers le ciel, sinon tu vas te putréfier, tout comme ces eaux très pures se putréfieraient si elles n’étaient pas toujours en mouvement. Que le murmure de la prière soit continuel si tu veux être fort et puissant comme moi – si tu veux renverser les ennemis les plus forts et ta volonté rebelle qui m’empêchent de me dévoiler et de sortir de cette mer pour venir régner et étendre en toi la mer paisible de ma grâce. Est-il possible que tu veuilles rester en dessous de cette mer qui me glorifie tant ?’ Toi aussi, créature, chante les louanges, aime et glorifie notre pureté, notre puissance, notre force et notre justice, en restant unie à ma Volonté qui t’attend dans la mer comme sa propre fille ; ainsi que notre mouvement éternel envers les créatures pour leur bien, et que le murmure continue de notre amour à travers les choses créées, qui, en murmurant son amour, veut le retour du murmure d’amour continu des créatures. Et prie ma Volonté de leur donner les qualités divines qu’elle exerce dans la mer, pour qu’elle puisse venir régner parmi celles qui la rejettent maintenant dans toute la Création. Si tu veux savoir ce que ma Volonté fait dans toute la Création, parcours-la, et mon Fiat, trouvant sa fille dans toutes les choses créées, se dévoilera et te dira ce qu’il fait pour la divine Majesté, ainsi que l’appel et les leçons qu’il veut donner aux créatures. »

 

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Enseignement de Jésus :

« De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux ressortent.

(…) Troisièmement : seuls peuvent être maîtres d’eux-mêmes et supporter les offenses — cette charité sublime par-dessus tout — ceux qui mettent au centre de leur vie la loi de charité, que j’ai proclamée, et non seulement proclamée, mais pratiquée réellement.

Vous ne pouvez imaginer ce qu’a pu être pour moi la présence à ma table de celui qui me trahissait… devoir me donner à lui, m’humilier devant lui, partager avec lui la coupe rituelle, poser mes lèvres là où lui les avait posées et demander à ma Mère d’en faire autant… Vos médecins ont discuté et discutent encore sur la rapidité de ma fin. Ils en voient l’origine dans une lésion cardiaque due aux coups de la flagellation. Oui, à cause de ces coups aussi mon cœur était devenu malade. Mais il l’était déjà depuis la Cène, il était brisé, brisé sous l’effort de devoir subir à côté de moi le traître. C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à mourir physiquement. Le reste n’a été qu’une aggravation de l’agonie qui existait déjà.

Tout ce que j’ai pu faire, je l’ai fait, car je n’étais qu’un avec la Charité. Même à l’heure où le Dieu-Charité s’éloignait de moi, j’ai su être charité car, pendant trente-trois ans, j’avais vécu de charité. On ne peut parvenir à une perfection telle que celle qui demande de pardonner et de supporter celui qui nous offense si on n’a pas l’habitude de la charité. Moi, je l’avais, de sorte que j’ai pu pardonner et supporter ce chef-d’œuvre d’offenseur que fut Judas. (…)