De l’évangile de Jean 15, 12-17
C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Jn 15,12
Aussi, apprends de moi à m’aimer.
Le livre du Ciel Tome 33, 28 septembre 1935
Ma bienheureuse fille, écoute-moi, laisse-moi soulager mon amour. Tu dois savoir que la créature a toujours été avec nous dans notre Esprit divin. Elle a toujours occupé son poste dans le sein de son Créateur, et ab aeterno chaque acte, chaque pensée, parole, œuvre et pas de la créature était orné de notre amour spécial. De sorte qu’en chacun de ses actes se trouve la chaîne de nos actes d’amour qui comprend la pensée, la parole, etc., de la créature ; et cet amour donne la vie, il nourrit les répétitions de tous ses actes et, oh ! comme la créature est belle dans notre Esprit divin, car elle est formée par le souffle continuel de notre amour, un amour voulu, non forcé, un amour non pas de nécessité, mais venant de la vertu générative de notre Être suprême qui toujours génère et place son amour continuel sur ses œuvres, en vertu de notre Fiat omnipotent qui, s’il ne pouvait pas générer de nouvelles œuvres et maintenir son acte d’amour continuel, se sentirait étouffé dans ses flammes et paralysé dans son mouvement continuel. Comme nous voulons que la créature sorte de notre Sein divin, nous lui faisons faire son petit chemin dans le temps, et notre amour ne cesse pas de suivre, d’investir, de courtiser tous ses actes de son amour spécial. Si cet amour devait lui manquer, la créature n’aurait pas le moteur, la force générative et vivifiante de l’être humain. Oh ! si les créatures savaient qu’en chacune de leurs pensées, en
chaque parole et en chaque œuvre, dans leur souffle et dans leurs pulsations, se trouve un amour distinct de leur Créateur, oh ! combien elles nous aimeraient et cesseraient de profaner par des actes indignes un amour si grand. Tu vois par conséquent combien je t’aime et combien ton Jésus sait aimer. Aussi, apprends de moi à m’aimer. C’est la prérogative de notre amour de toujours aimer ce qui est sorti de nous, de faire surgir de notre amour tous les actes de la créature.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour, qui sauve. Si vous m’aimez, vous serez obéissants, et l’obéissance fait croître l’amour réciproque. Ne dites pas que je me répète. Je connais votre faiblesse, et je veux que vous soyez sauvés. Je vous ai dit cela afin que la joie que j’ai voulu vous donner soit en vous et soit parfaite. Aimez-vous, aimez-vous ! C’est mon commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres plus que chacun de vous ne s’aime lui-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis et moi, je donne ma vie pour vous. Faites ce que je vous enseigne et commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, alors que vous, vous savez ce que je fais. Vous savez tout de moi. Je vous ai manifesté non seulement moi-même, mais aussi le Père et le Paraclet, et tout ce que j’ai entendu de Dieu.
Ce n’est pas vous qui vous êtes choisis. C’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai élus afin que vous alliez parmi les peuples, que vous portiez du fruit en vous et dans le cœur des personnes qui seront évangélisées, et que votre fruit demeure. Et tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera (…)