Tout ce que je désire, c’est que tu aimes Dieu et que tu aimes ton prochain par amour pour Dieu. Vois combien j’ai aimé les hommes, eux qui sont tellement ingrats !
Vol 2
L’amour du prochain pénètre dans mon Cœur mais, pour cela, il doit être tellement uni à mon propre amour qu’il ne fasse qu’un avec lui, qu’on ne puisse distinguer son amour du mien. Je ne peux considérer comme mien l’amour du prochain, s’il n’est pas transformé en mon propre amour.
« La façon la plus sûre d’agir avec droiture envers son prochain, c’est de ne pas regarder ce qu’il fait, parce que regarder, penser et juger, c’est la même chose. Quand on regarde son prochain, on fraude sa propre âme : on n’est pas honnête avec soi-même, ni avec son prochain, ni avec Dieu. »
N’aie pas peur, je vais t’enseigner la manière de parler à ton prochain. Premièrement, lorsqu’on te raconte quelque chose sur ton prochain, interroge-toi et vois si tu n’es pas toi-même coupable de ce défaut car, dans ce cas, vouloir corriger ton prochain serait le scandaliser et m’indigner moi-même. Deuxièmement, si tu n’as pas ce défaut, lève-toi et essaie de parler comme j’aurais parlé. De cette façon, tu parleras avec ma propre langue et, ainsi, tu ne manqueras pas à la charité. Au contraire, par tes paroles, tu feras du bien à ton prochain et à toi-même et tu me rendras honneur et gloire.
« Ma fille, le Ciel et le monde créé démontrent l’amour de Dieu. Mon Corps blessé démontre mon amour pour les hommes. Ma nature divine et ma nature humaine sont inséparables et ne forment qu’une seule personne. Par elles, je n’ai pas seulement satisfait à la justice divine, mais j’ai aussi travaillé au salut des hommes. Et, pour convoquer chacun à aimer Dieu et le prochain, non seulement j’ai donné moi-même l’exemple sur ce point, mais j’en ai fait un précepte divin. Mes Plaies et mon Sang enseignent à chacun le chemin de l’amour et le devoir pour tous de se préoccuper du salut des autres.”
Vol 3
« Ma fille, la charité est vraie si, en faisant le bien au prochain, on le fait parce qu’il est mon image. Toute charité qui n’est pas exercée dans cette ambiance ne peut être appelée charité. Si l’âme veut le mérite de la charité, elle ne doit jamais omettre de voir mon image dans son entourage.
« Ma propre charité ne sort jamais de cette ambiance ; j’aime la créature seulement parce qu’elle est mon image. Si, chez la créature, mon image est déformée par le péché, je perds le goût de l’aimer ; je l’abhorre même. Je porte une grande attention à préserver les plantes et les animaux parce qu’ils servent à mes images. La créature doit toujours s’efforcer de ressembler à son Créateur. »
Vol 6, 8 septembre 1905
«Ma fille, je suis ici, en toi. Si tu veux te reconnaître, viens en moi, viens te reconnaître en moi. Si tu viens te reconnaître en moi, tu te remettras en ordre, parce qu’en moi tu trouveras ton image semblable à moi. Tu trouveras là tout ce qui t’est nécessaire pour préserver et embellir cette image. Quand tu viendras te reconnaître en moi, tu reconnaîtras aussi ton prochain en moi. Et en voyant combien je t’aime et combien j’aime ton prochain, tu t’élèveras au niveau du véritable amour divin et, à l’intérieur et à l’extérieur de toi, tout se mettra dans l’ordre véritable qui est l’ordre divin.