De l’évangile Jean 15, 9-11
Demeurez dans mon amour..Jn 15,9
Tu ressentiras le bonheur de notre amour et le souffle de l’amour…
Le livre du Ciel Tome 29, 24 avril 1931
Ma fille, le souffle, le cœur, la circulation et le sang de la Création, c’est notre amour, notre adoration et notre gloire. Nous y mettons ce que nous sommes en nous-mêmes. Notre nature est amour pur, et notre sainteté est telle que ce que cet amour produit n’est qu’adoration profonde et gloire éternelle de notre Être divin. C’est pourquoi dans la Création nous avons dû mettre ce que nous possédons et nous ne pouvions sortir de nous ce qui ne nous appartenait pas. Par conséquent, le souffle de la Création est amour, et chaque palpitation de mon cœur l’orne d’un amour nouveau dont la circulation répète sans cesse : « Adoration et gloire à notre Créateur. »
Lorsque la créature se tourne vers les choses créées pour y mettre son amour, elle manifeste le sien et elle prend le nôtre, et cela fait surgir un autre amour qui attend à son tour de recevoir et de donner son amour. Il y a alors échange et rivalité entre les choses créées et la créature qui s’unissent entre elles pour donner amour, adoration et gloire à notre Être suprême.
Par conséquent, si tu veux aimer, pense que toutes les choses créées ont pour mandat de te donner de l’amour toutes les fois qu’elles reçoivent le tien. La fête de notre amour sera ainsi maintenue entre le ciel et la terre, tu ressentiras le bonheur de notre amour et le souffle de l’amour, la palpitation de l’adoration et la gloire éternelle circuleront dans ton sang envers ton Créateur.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Mais, pour être certain que vous avez en vous la capacité de me rejoindre, et d’oublier la douleur du deuil de la séparation de votre Jésus, je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. C’est ainsi que l’on saura que vous êtes mes disciples. Quand un père a de nombreux enfants, à quoi reconnaît-on qu’ils le sont ? C’est moins l’aspect physique qui le montre — car il y a des hommes qui ressemblent à un autre homme avec lequel ils n’ont aucun lien commun de sang ou de nation —, que leur amour commun pour leur famille, pour leur père, et entre eux. Après la mort du père, une bonne famille ne se désagrège pas : c’est le même sang — provenant de la semence du père — qui coule dans les veines de tous, et cela tisse des liens que la mort elle-même ne dénoue pas, parce que l’amour est plus fort que la mort. Or, si vous vous aimez même après mon départ, tous reconnaîtront que vous êtes mes fils et par conséquent mes disciples, et que vous êtes frères, ayant eu un seul père (…)