De l’évangile de Jean 15, 1-8
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.…Jn 15, 7
Si tu veux tout obtenir, si tu veux m’aimer en vérité, vis abandonnée entre mes bras…
Le livre du Ciel Tome 32, 23 avril 1933
Ma bienheureuse fille, ma vie ici-bas a commencé comme elle s’est terminée et dès l’instant de ma conception mon acte était continuel. Je peux dire qu’à tout moment il me mettait entre les mains de mon Père céleste. C’était le plus bel hommage que son Fils puisse lui donner, la plus profonde adoration, le sacrifice le plus total et le plus héroïque, le plus intense amour de progéniture que pouvait lui donner mon plein abandon entre ses mains. Par la voix de mon Humanité qui demandait tout, j’obtenais tout ce que je voulais. Mon céleste Père ne peut rien refuser à son Fils unique abandonné entre ses bras. Mon abandon de chaque instant était l’acte le plus agréable, si bien que je voulais couronner le dernier souffle de ma vie par ces mots, « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » L’abandon est la plus grande des vertus, c’est une promesse à Dieu de s’abandonner entre ses mains, un abandon qui dit à Dieu : « Je ne veux rien savoir de moi-même, ma vie n’est pas à moi, mais à toi, et la tienne est à moi. » Par conséquent, si tu veux tout obtenir, si tu veux m’aimer en vérité, vis abandonnée entre mes bras, laisse moi sentir à chaque instant l’écho de ma vie : abandonne tout entre mes mains, et je te porterai dans mes bras comme la plus chère de mes filles.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est l’heure de partir. Levez‑vous, et écoutez mes ultimes paroles.
Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; tout sarment qui donne du fruit, il l’émonde, pour qu’il en donne davantage. Vous êtes déjà purifiés, grâce à ma parole. Demeurez en moi, et moi en vous pour le rester. De même que le sarment coupé de la vigne ne peut donner du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui reste uni à moi porte beaucoup de fruit. Mais si l’un se détache, il devient un rameau sec que l’on jette au feu et que l’on brûle : car si vous ne m’êtes pas uni, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit, et qu’ainsi vous deveniez mes disciples.