De l’évangile de Jean 15, 1-8
Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Jn 15,5
Les relations entre toi et moi sont semblables à celles qui existent entre les branches et la vigne.
Le livre du Ciel Tome 22, 25 août 1927
Je priais lorsque je me suis retrouvée à l’extérieur de moi-même, avec mon doux Jésus dans les bras. Et le serrant très fort contre mon cœur, je lui dis : « Dis-moi, mon Amour, quelles sont les relations qui existent entre toi et moi ? » Et Jésus, toute bonté, me dit :
Ma fille, veux-tu le savoir ? Les relations entre toi et moi sont semblables à celles qui existent entre les branches et la vigne. La vigne forme les branches, et elles reçoivent l’humeur vitale de la vigne afin de croître, de se revêtir de feuilles et de grappes. L’union entre la vigne et les branches est telle que les branches ne peuvent ni être formées ni avoir la vie sans la vigne, et la vigne serait sans beauté et ne donnerait aucun fruit sans les branches.
Par conséquent, les relations et les liens d’union entre eux sont tels qu’ils forment la même vie et sont inséparables les uns des autres. Et s’ils se séparent, la vigne reste stérile, sans beauté et sans fruits, et les branches perdent leur vie et flétrissent. Or, ton Jésus est la vigne et toi, tu es la branche. Les relations entre toi et moi sont inséparables ; un le sang qui circule dans nos veines, une la Volonté, un les battements de cœur. Je forme ta vie et tu formes ma gloire et mon fruit, et je me délecte à trouver mon repos à l’ombre des larges feuilles de tes branches, à cueillir les raisins de ma vigne et à les savourer à ma guise.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est l’heure de partir. Levez‑vous, et écoutez mes ultimes paroles.
Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; tout sarment qui donne du fruit, il l’émonde, pour qu’il en donne davantage. Vous êtes déjà purifiés, grâce à ma parole. Demeurez en moi, et moi en vous pour le rester. De même que le sarment coupé de la vigne ne peut donner du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui reste uni à moi porte beaucoup de fruit. Mais si l’un se détache, il devient un rameau sec que l’on jette au feu et que l’on brûle : car si vous ne m’êtes pas uni, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit, et qu’ainsi vous deveniez mes disciples.