De l’évangile de Jean 14, 1-6
Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Jn 14,6
Je demeurais le centre d’où partaient tous ces chemins. Ainsi, mes actes, mes paroles, mes pensées et mes pas étaient tous des routes de lumière, de sainteté, d’amour, de vertu et d’héroïsme que je formais.
Le livre du Ciel Tome 36, 30 juillet ou (juin) 1938
Sache, ma fille, que lorsque je suis venu sur terre, mon amour ne m’a pas laissé de repos. Dès ma conception, j’ai commencé à former des chemins qui devaient servir aux créatures pour venir à moi. En formant ces chemins, je les étendais, mais je ne les détachais pas de moi. Je demeurais le centre d’où partaient tous ces chemins. Ainsi, mes actes, mes paroles, mes pensées et mes pas étaient tous des routes de lumière, de sainteté, d’amour, de vertu et d’héroïsme que je formais. Par conséquent, la créature trouve le chemin pour venir à moi avec chaque acte qu’elle accomplit. Au commencement de ces chemins, qui sont innombrables, je place ma Volonté en Reine. Et je me tiens moi-même au commencement de chaque chemin en attendant de recevoir les créatures dans mes bras. Mais, souvent, j’attends en vain. Et avec mon amour qui ne me laisse ni paix ni repos, je parcours la route pour les rencontrer au moins à mi-chemin. Et si je les trouve, j’investis l’acte de la créature de telle manière que je me fais moi-même
l’acte et le chemin de la créature. Et avec un amour exubérant, je couvre ces créatures, je les cache dans mon amour, je les recouvre de mes actes, si bien que je me retrouve moi-même en elles, et je les transporte pour les mettre en sûreté dans les bras de ma Volonté. Ainsi, chaque pensée de la créature a le chemin de mes pensées, chaque parole a le chemin de mes paroles, chaque œuvre a le chemin de mes œuvres, de mes pas. Si la créature souffre, elle a le chemin et la vie de mes souffrances. Et si elle veut m’aimer, elle a le chemin de mon amour. J’ai entouré les créatures d’un si grand nombre de chemins qu’il leur est impossible de m’échapper. Et si l’une d’elles m’échappe, je deviens délirant, je cours et je vole pour la retrouver. Et lorsque je l’ai retrouvée, je m’arrête et je l’enferme dans mes chemins pour qu’elle ne puisse plus en sortir.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
600.24 Mais, je vous en prie, que votre cœur ne se trouble pas. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi, en dépit des apparences. Que tous croient en ma miséricorde et en celle du Père, celui qui reste comme celui qui prend la fuite, celui qui se tait comme celui qui dira : “ Je ne le connais pas. ” Croyez également en mon pardon. Et sachez que, quels que soient vos actes futurs, dans le bien et dans ma doctrine, dans mon Eglise par conséquent, ils vous vaudront une même place au Ciel.
Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures. S’il n’en était pas ainsi, je vous l’aurais dit. Je pars en avant pour vous préparer une place. Les bons pères n’agissent-ils pas ainsi quand ils doivent emmener leur petite famille ailleurs ? Ils partent à l’avance préparer la maison, le mobilier, les provisions, puis ils viennent chercher leurs enfants les plus chers. C’est par amour qu’ils font cela, pour que rien ne manque aux petits et qu’ils ne souffrent pas dans le nouveau village. J’agis de même, et pour le même motif. Maintenant, je m’en vais. Et quand j’aurai préparé une place pour chacun dans la Jérusalem céleste, je reviendrai vous prendre pour que vous soyez avec moi là où je suis, là où il n’y aura ni mort, ni deuil, ni larmes, ni cris, ni faim, ni douleur, ni ténèbres, ni feu, mais seulement lumière, paix, béatitude et chant.
Oh! chant des Cieux très hauts quand les douze élus siégeront sur les trônes aux côtés des douze patriarches des douze tribus d’Israël… Dressés sur la mer des béatitudes, ils chanteront, dans l’ardeur du feu de l’amour spirituel, le cantique éternel qui aura pour arpège l’éternel alléluia de l’armée angélique… 600.25 Je veux que, là où je serai, vous soyez vous aussi. Et vous savez où je vais, vous en connaissez le chemin.
– Seigneur, nous ne savons rien ! Tu ne nous dis pas où tu vas. Comment donc pouvons-nous connaître le chemin à prendre pour venir vers toi et pour abréger l’attente ? demande Thomas.
– Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Vous me l’avez entendu dire et expliquer plusieurs fois et, en vérité, certains qui ignoraient jusqu’à l’existence d’un Dieu, ont progressé sur ce chemin — sur mon chemin — et ont déjà de l’avance sur vous. Oh ! où es-tu, brebis perdue de Dieu que j’ai ramenée au bercail ? Où es-tu, toi dont l’âme est ressuscitée ?