De l’évangile de Jean 10, 22-30
Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.…Jean 10,27
Ma fille, chaque fois que je te parle, je veux ouvrir une petite fontaine dans ton cœur.
Le livre du ciel Tome 13, 13 octobre 1921
Ma fille, chaque fois que je te parle, je veux ouvrir une petite fontaine dans ton cœur. Pour tous, mes paroles veulent être des fontaines jaillissant en vie éternelle. Mais, pour que se forment ces fontaines dans ton cœur, tu dois faire ta part, c’est-à-dire bien mastiquer mes paroles pour les avaler et ouvrir la fontaine en toi. En pensant constamment aux paroles que je te dis, tu les mastiques ; en les répétant à ceux qui ont autorité sur toi et en étant assurée que ces paroles sont de moi, tu les dévores et ouvres la fontaine en toi.
« Quand ce sera nécessaire, tu t’abreuveras par grandes lampées à la fontaine de ma Vérité. En écrivant les mots que je te donne, tu ouvres des canaux qui serviront à tous ceux qui voudront se rafraîchir pour ne pas mourir de soif. Mais si tu ne communiques pas ces mots, tu n’y penseras pas ; en ne les mastiquant pas, tu ne pourras les dévorer et tu cours le risque que la fontaine ne soit pas formée en toi et que l’eau ne jaillisse pas. Quand tu sentiras le besoin de l’eau, la première à souffrir de la soif sera toi. Si tu n’écris pas et, conséquemment, n’ouvres pas les canaux, de combien de bonnes choses priveras-tu les autres ? »
Pendant que j’écrivais, je me disais : « Ça fait quelque temps que mon doux Jésus ne m’a pas parlé de sa très sainte Volonté. Je me sens plus portée à écrire à son sujet ; j’y sens plus de plaisir, comme si elle était mon exclusivité. Sa Volonté me suffit pour tout. »
Venant vers moi, mon Jésus au cœur toujours tendre me dit : « Ma fille, ne sois pas étonnée si tu es plus encline à écrire concernant ma Volonté et que tu y trouves plus de plaisir parce qu’entendre, parler ou écrire au sujet de ma Volonté est la chose la plus sublime qui puisse exister sur la terre et au Ciel. C’est ce qui, à la fois, me glorifie le plus, comprend toute bonne chose et toute sainteté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Tu nous mortifies, Maître. Si tu es Maître et si nous sommes ignorants, pourquoi ne veux-tu pas nous instruire ?”
“Cela fait trois ans que je le fais, et vous êtes de plus en plus dans les ténèbres parce que vous repoussez la Lumière.”
558> “C’est vrai. C’est peut-être vrai. Mais ce qui a été dans le passé peut ne plus être dans l’avenir. Et quoi ? Toi qui as pitié des publicains et des courtisanes et tu absous les pécheurs, veux-tu être sans pitié pour nous, seulement parce que nous avons la tête dure et que nous avons du mal à comprendre qui tu es ?”
“Ce n’est pas que vous avez du mal. C’est que vous ne voulez pas comprendre. Être hébété ne serait pas une faute. Dieu a tant de lumières qu’il pourrait faire la lumière dans l’intelligence la plus obtuse mais pleine de bonne volonté. C’est elle qui manque en vous, et même vous avez une volonté opposée. C’est pour cela que vous ne comprenez pas qui je suis.”
“C’est peut-être comme tu dis. Tu vois comme nous sommes humbles. Mais nous t’en prions au nom de Dieu, réponds à nos questions. Ne nous tiens pas davantage en suspens. Jusqu’à quand notre esprit devra-t-il demeurer incertain ? Si tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement.”
“Je vous l’ai dit. Dans les maisons, sur les places, sur les routes, dans les villages, sur les monts, le long des fleuves, en face de la mer, devant les déserts, dans le Temple, dans les synagogues, sur les marchés je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Il n’y a pas de lieu en Israël qui n’ait entendu ma voix. Jusqu’aux lieux qui portent abusivement le nom d’Israël depuis des siècles, mais qui se sont séparés du Temple, jusqu’aux lieux qui ont donné leur nom à notre terre mais qui de dominateurs sont devenus sujets, et qui pourtant ne se libérèrent jamais complètement de leur erreur pour venir à la Vérité, jusqu’à la Syro-Phénicie que fuient les rabbis comme une terre de péché, tous ont entendu ma voix et appris mon existence.
Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas à mes paroles. J’ai agi, et à mes actions vous n’avez pas apporté votre pensée avec un esprit bon. Si vous l’aviez fait avec l’intention droite de vous renseigner sur Moi, vous seriez arrivés à avoir foi en Moi, car les œuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de Moi. Les gens de bonne volonté qui sont venus à ma suite, parce qu’ils m’ont reconnu comme Pasteur, ont cru à mes paroles et au témoignage que donnent mes œuvres.
Et quoi ? Croyez-vous peut-être que ce que je fais n’a pas pour but votre intérêt ? L’intérêt de toutes les créatures ? Détrompez-vous. Et ne pensez pas que l’intérêt est donné par la santé de l’individu retrouvée par ma puissance, ou la libération de l’obsession ou du péché de tel ou tel. 559> Cela est un intérêt limité à l’individu. C’est trop peu de chose en comparaison de la puissance qui se trouve libérée et de la source surnaturelle, plus que surnaturelle : divine, qui la libère, pour que ce soit l’unique intérêt. Il y a l’intérêt collectif des œuvres que je fais. L’intérêt d’enlever tout doute à ceux qui sont incertains, de convaincre ceux qui sont opposés en plus que celui de renforcer toujours plus la foi des croyants.
C’est pour cet intérêt collectif, en faveur de tous le hommes présents et à venir, car mes œuvres apporteront leur témoignage sur Moi auprès des générations à venir et les convaincront à mon sujet, c’est pour cela que mon Père me donne la puissance de faire ce que je fais. Rien ne se fait sans une fin qui soit bonne dans les œuvres de Dieu. Souvenez-vous en toujours. Méditez cette vérité.”