Vendredi 23 avril 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 6, 52-59
Celui qui me mange vivra par moi. Jn 6,57
il faut la continuation des actes et des sacrifices, et pendant très longtemps pour que mon Vouloir fasse lever tous ces actes et former beaucoup de pain et le tenir en réserve pour les enfants de son Royaume.

 

Le livre du Ciel Tome 29, 10 mai 1931
Ma fille, tout comme la levure possède la vertu de faire lever le pain, ma Volonté est le levain des actes de la créature. En appelant ma Divine Volonté dans ses actes, ils en reçoivent le ferment et forment le pain du Royaume de mon Vouloir. La levure à elle seule ne suffit pas pour faire beaucoup de pain ; il faut beaucoup de farine et quelqu’un qui mélange la levure avec la farine, il faut de l’eau pour les unir et permettre de pétrir la farine avec la levure pour lui communiquer sa vertu ; puis il faut le feu pour les changer en pain que l’on peut manger et digérer. Ne faut-il pas plus de temps et plus d’actes pour former le pain que pour le manger ? Le sacrifice,
c’est de le former ; le manger se fait immédiatement et on peut goûter le sacrifice.
Par conséquent, ma fille, il ne suffit pas que mon divin Fiat ait la vertu de fermenter tes actes et de les vider de volonté humaine pour les changer en pain de Divine Volonté ; il faut la continuation des actes et des sacrifices, et pendant très longtemps pour que mon Vouloir fasse lever tous ces actes et former beaucoup de pain et le tenir en réserve pour les enfants de son Royaume. Lorsque tout sera formé, il restera à disposer les événements et cela est plus facile et peut se faire immédiatement parce qu’il est en notre pouvoir de faire bouger les choses selon ce que nous voulons. N’est-ce pas ce que j’ai fait pour la Rédemption ? Mes trente longues années de vie cachée
étaient comme un levain où tous mes actes ont fait se lever le grand bien de la Rédemption, la brève partie de ma vie publique et ma Passion. C’est mon pain que la Divine Volonté a formé et fait se lever dans mes actes pour que par la fraction du pain chacun puisse recevoir le pain des rachetés et recevoir les forces nécessaires pour se mettre en sûreté. Par conséquent, ne pense plus à cela. Pense plutôt à faire ton devoir et ne laisse aucun acte s’échapper dans lequel il n’y a pas le levain de ma Divine Volonté afin qu’elle fasse se lever ton être, et je penserai à tout le reste.

 

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde ; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines.

354.14 – Mais comment peux-tu nous donner ta chair à manger ? Pour qui nous prends-tu ? Pour des fauves sanguinaires ? Pour des sauvages ? Pour des homicides ? Le sang et le crime nous répugnent.

– En vérité, en vérité je vous dis que bien des fois l’homme est pire qu’un fauve et que le péché rend plus que sauvage, que l’orgueil donne une soif homicide, et que ce n’est pas à tous ceux qui sont ici présents que répugneront le sang et le crime. A l’avenir aussi, l’homme restera le même parce que Satan, la sensualité et l’orgueil en font une bête féroce. Et c’est pour satisfaire un besoin plus grand que jamais que vous devez et que l’homme devra se guérir lui-même des germes terribles par l’infusion du Saint. En vérité, en vérité je vous dis que si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas en vous la Vie. Celui qui mange dignement ma chair et qui boit mon sang possède la vie éternelle et je le ressusciterai au Dernier Jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père vivant m’a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange vivra par moi et ira là où je l’envoie. Il fera ce que je veux, il vivra avec austérité comme homme, il sera ardent comme un séraphin et il sera saint, car pour pouvoir se nourrir de ma chair et de mon sang, il s’interdira les fautes et il vivra en s’élevant pour finir son ascension aux pieds de l’Eternel.