De l’évangile de jean 6, 35-40
“Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.” Jn 6,38
J’étais venu dans le monde uniquement pour faire la Volonté du Père céleste
Le livre du Ciel Tome 27, 20 novembre 1929
Un autre exemple est celui de ma Rédemption, et comment il est nécessaire d’accomplir des œuvres secondaires pour obtenir l’intention de former les œuvres premières d’un objectif que nous avons fixé. Ma descente sur terre pour prendre chair humaine était précisément cela – relever l’humanité et donner à ma Divine Volonté les droits de régner dans cette humanité, parce qu’en régnant dans mon Humanité, les droits des deux côtés, l’humain et le divin, étaient de nouveau en exercice. On peut dire cependant
que je n’en ai rien dit, sinon quelques mots, faisant comprendre que j’étais venu dans le monde uniquement pour faire la Volonté du Père céleste afin de
montrer sa grande importance. Et dans une autre circonstance, j’ai dit : «Ceux qui font la Volonté de mon Père sont ma mère, mes soeurs, et m’appartiennent. » Quant au reste, j’ai gardé le silence, alors que l’objectif était précisément celui-là, constituer le Royaume de ma Divine Volonté parmi les créatures. En fait, il était juste que je mette non seulement les
créatures en sûreté, mais que je place aussi ma Divine Volonté en sûreté en lui redonnant ses droits sur toute chair, comme je les lui avais donnés sur la mienne ; sinon, il y aurait eu un désordre dans l’oeuvre de Rédemption.
Comment pouvais-je mettre en sûreté les créatures, et laisser nos droits divins, ceux de notre Fiat, s’en aller à vau-l’eau et tomber en ruine. Ce n’était pas possible. Mais même si le dessein premier était de régler tous les comptes de ma Divine Volonté, en tant que céleste médecin, j’ai accepté de faire des guérisons, j’ai parlé du pardon, du détachement, j’ai institué des Sacrements, j’ai enduré d’atroces souffrances, jusqu’à la mort. On peut dire que c’était la nouvelle Création que je préparais afin que les créatures puissent recevoir ma Divine Volonté en Reine au milieu de son peuple, et la laisser régner. C’est ce que j’ai fait avec toi ; premièrement, je t’ai préparée, je t’ai parlé des croix, des vertus, de l’amour, pour te disposer à écouter les leçons de mon Fiat afin que, le connaissant, tu puisses l’aimer, et sentant en toi le grand bien de sa vie, tu veuilles alors donner sa vie à tous, le faire
connaître et aimer, et le laisser régner.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
– Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi.
434> Même, elle est en moi, la foule de ceux qui sont morts dans la grâce de Dieu et attendent en souffrant, car tout pouvoir est en moi et pour moi. Et je vous le dis: tout ce que le Père me donne viendra à moi. Et je ne chasserai pas celui qui vient à moi car je suis descendu du Ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or voici la volonté de mon Père, du Père qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. La volonté du Père qui m’a envoyé est que quiconque connaît le Fils et croit en lui ait la vie éternelle et que je puisse le ressusciter au Dernier Jour, en le voyant nourri de la foi en moi et marqué de mon sceau.»