Qui fait la Volonté de Dieu agit divinement . Jésus parle de façon surprenante de sa Volonté.
Continuant dans mon état habituel, je ressentais un grand désir de faire la très sainte Volonté de Jésus béni, et quand Il est venu, Il m’a dit :
« Ma fille, ma Volonté est la Sainteté de la sainteté, ainsi l’âme qui fait ma Volonté, pour petite, ignorante, inconnue qu’elle soit, laisse derrière elle les autres saints, malgré les prodiges, les conversions retentissantes, les miracles ; au contraire, comparées à eux , les âmes qui font ma Volonté [c^’ est à dire dans mon troisième Fiat] sont reines, et toutes les autres sont comme à leur service . L’âme qui fait ma Volonté semble ne rien faire, et elle fait tout , parce qu’en demeurant dans ma Volonté, elles [ces âmes] agissent divinement, de manière cachée et d’une façon surprenante ; ainsi elles sont une lumière qui illumine, elles sont des vents qui purifient, elles sont du feu qui brûle, elles sont des miracles qui font faire les miracles. Celles qui les font (les miracles) sont les canaux ; dans ces âmes au contraire, réside la puissance . Si bien qu’elles sont le pied du missionnaire, la langue des prédicateurs, la force des faibles, la patience des malades, l’autorité des supérieurs , l’obéissance des sujets, la tolérance des calomniés, la fermeté dans les périls, l’héroïsme des héros, le courage des martyrs, la sainteté des saints, et ainsi pour tout le reste, parce qu’en étant dans ma Volonté elles concourent à tout le bien qui peut exister au Ciel et sur la terre. Vol 12, 15 mars 1912
« Ma fille, comme cela Me peine de voir l’âme recroquevillée en elle-même, en la voyant agir seule. Alors que Je me tiens près d’elle, Je la regarde, et voyant souvent qu’elle ne sait pas bien faire ce qu’elle fait, J’attends qu’elle M’appelle et Me dise : “Je veux faire cette chose et je ne sais pas la faire ; viens Toi la faire ensemble avec moi, et je saurai tout bien faire … Par exemple, je veux aimer ? Viens aimer ensemble avec moi. Je veux prier ? Viens Toi prier ensemble avec moi. Je veux faire ce sacrifice ? viens, Toi, me donner ta force, car je me sens faible”, et ainsi de tout le reste. Et Moi, volontiers et avec mon plus grand plaisir, Je Me prêterai à tout. Je suis comme un maître qui, ayant donné le sujet à un de ses élèves, reste près de lui pour voir ce que fait son écolier, et l’élève, ne sachant pas bien le faire, se met en colère, s’inquiète, se trouble, pleure au besoin, mais ne dit pas : “Maître, enseigne-moi comment là je dois faire ceci.” Quelle mortification pour le maître, de se voir traiter comme une nullité par l’élève ! Telle est ma situation . » Vol 11, 20 août 1912