Mercredi 24 Mars 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. » Jn 8, 31-32
“mes Paroles sont pleines de vérités et de lumière”
Le livre du Ciel Tome 14, 7 mars 1922
« Ma fille, mes Paroles sont pleines de vérités et de lumière ; elles portent en elles-mêmes le pouvoir et la vertu d’infuser dans l’âme ces vérités, cette lumière et tout le bien qu’elles portent. Ainsi, 1’âme connaît non seulement les vérités mais sent en elle l’inclination à agir en accord avec elles. Mes vérités sont pleines de beauté et d’attrait, de telle sorte que lorsque l’âme les reçoit, elle en est captivée. « En moi, tout est harmonie, ordre et beauté. Par exemple, quand j’ai créé les cieux, j’aurais pu m’arrêter après avoir créé le soleil. Mais j’ai voulu orner la voûte céleste d’étoiles pour que les yeux des hommes puissent retirer une plus grande joie des œuvres de leur Créateur. Quand j’ai créé la terre, je l’ai ornée de nombreuses plantes et fleurs. Je n’ai rien créé qui ne soit empreint de beauté. Si cela est vrai dans l’ordre des choses créées, c’est encore plus vrai dans l’ordre de mes vérités, qui ont leurs racines dans ma Divinité. Quand elles atteignent l’âme, elles sont comme des rayons de soleil qui atteignent et réchauffent la terre sans jamais épuiser le soleil. L’âme s’éprend à tel point de mes vérités qu’il lui devient presque impossible de ne pas les mettre en pratique.
« Par ailleurs, lorsque c’est l’ennemi qui agit ou qu’il s’agit de fantaisies qui veulent se faire passer pour des vérités, ces choses ne comportent ni lumière, ni substance, ni beauté, ni attrait. Elles sont vides et sans vie, et l’âme ne se sent pas inclinée à faire des sacrifices pour les mettre en pratique. Mais les vérités que tu entends de ton Jésus sont pleines de vie et d’attraits.
Pourquoi doutes-tu ? »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Si vous vous attachez à ma Parole, ce sera comme une nouvelle naissance, vous croirez complètement et deviendrez mes disciples. Mais il faut que vous vous dépouilliez du passé et que vous acceptiez ma Doctrine, Elle n’efface pas tout le passé. Au contraire, elle maintient et revigore ce qui est saint et surnaturel dans le passé et enlève le superflu humain en mettant la perfection de ma Doctrine là où étaient les doctrines humaines toujours imparfaites. Si vous venez à Moi, vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres.”

 “Maître, c’est vrai que nous t’avons dit que nous sommes comme liés par le passé, mais ce lien n’est pas une prison ni un esclavage. Nous sommes la postérité d’Abraham dans les choses de l’esprit [6]. En effet, si nous ne sommes pas dans l’erreur, on dit postérité d’Abraham pour dire postérité spirituelle par opposition à celle d’Agar qui est une postérité d’esclaves. Comment donc peux-tu dire que nous deviendrons libres ?”

“La postérité d’Abraham, c’était aussi Ismaël et ses enfants, je vous le fais remarquer, car Abraham était le père d’Isaac et d’Ismaël.”

“Mais postérité impure car c’était le fils d’une femme esclave et égyptienne.” [7]

66> “En vérité, en vérité je vous dis qu’il n’y a qu’un esclavage : celui du péché. Seul celui qui commet le péché est un esclave et d’une servitude qu’aucune somme d’argent ne rachète, et envers un maître inexorable et cruel, et il perd tout droit à la libre souveraineté dans le Royaume des Cieux. L’esclave, l’homme que la guerre ou des malheurs ont rendu esclave, peut tomber aussi en possession d’un bon maître, mais sa bonne situation est toujours précaire car son maître peut le vendre à un maître cruel. Il est une marchandise et rien de plus. Parfois on s’en sert même comme d’argent pour payer une dette. Et il n’a même pas le droit de pleurer. Le serviteur, au contraire, vit dans la maison du maître jusqu’à ce que cependant il soit congédié. Mais le fils reste toujours dans la maison du père et le père ne pense pas à le chasser, c’est seulement par sa libre volonté qu’il peut en sortir. Et en cela réside la différence entre esclavage et service, et entre service et filiation. L’esclavage met l’homme dans les chaînes, le service le met à la disposition d’un maître, la filiation le place pour toujours et avec parité de vie dans la maison du père. L’esclavage annihile l’homme, le service le rend sujet, la filiation le rend libre et heureux. Le péché rend esclave, et sans fin, du maître le plus cruel : Satan. Le service, dans ce cas l’Ancienne Loi, rend l’homme craintif à l’égard de Dieu comme d’un Être intransigeant. La filiation, c’est-à-dire le fait de venir à Dieu avec son Premier-Né, avec Moi, rend l’homme libre et heureux car il connaît son Père et il a confiance dans sa charité. Recevoir ma Doctrine, c’est venir à Dieu avec Moi, Premier-Né de nombreux fils aimés. Je briserai vos chaînes pourvu que vous veniez à Moi pour que je les brise et vous serez vraiment libres et cohéritiers avec Moi du Royaume des Cieux.

 507.8 – Je le sais que vous êtes la postérité d’Abraham. Mais ceux d’entre vous qui cherchent à me faire mourir n’honorent plus Abraham mais Satan, et le servent en esclaves fidèles. Pourquoi ? Parce qu’ils repoussent ma parole et elle ne peut pénétrer en beaucoup d’entre vous. Dieu ne violente pas l’homme pour l’obliger à croire, Il ne le violente pas pour l’obliger à m’accepter, mais Il m’envoie pour que je vous indique sa volonté. Et Moi, je vous dis ce que j’ai vu et entendu auprès de mon Père et je fais ce qu’il veut. Mais ceux d’entre vous qui me persécutent font ce qu’ils ont appris de leur père et ce qu’il leur suggère.”

67> Comme un paroxysme qui revient après une rémission dans une maladie, la colère des juifs, pharisiens et scribes, qui semblait un peu calmée, se réveille avec violence. Ils pénètrent comme un coin dans le cercle compact qui enserre Jésus et ils cherchent à l’approcher. Dans la foule, c’est un mouvement de vagues contraires comme sont contraires les sentiments des cœurs. Les juifs, livides de colère et de haine, crient :

 “Notre père c’est Abraham. Nous n’en avons pas d’autre.”

“Le Père des hommes, c’est Dieu. Abraham lui-même est fils du Père universel. Mais beaucoup répudient le vrai Père pour quelqu’un qui n’est pas père mais qu’ils choisissent comme tel parce qu’il semble plus puissant et disposé à contenter leurs désirs immodérés. Les fils font les œuvres qu’ils voient faire à leur père. Si vous êtes les fils d’Abraham, pourquoi ne faites-vous pas les œuvres d’Abraham ? Vous ne les connaissez pas ? Dois-je vous les énumérer comme nature et comme symbole ? Abraham obéit en allant dans le pays que Dieu lui indiqua, figure d’un homme qui doit être prêt à tout quitter pour aller où Dieu l’envoie. Abraham fut condescendant envers le fils de son frère et le laissa choisir la région qu’il préférait [8], figure du respect pour la liberté d’action et de la charité que l’on doit avoir pour son prochain. Abraham fut humble après que Dieu lui eut marqué sa prédilection et il l’honora à Mambré se sentant toujours un néant en face du Très-Haut qui lui avait parlé, figure de la position de l’amour révérenciel que l’homme doit toujours avoir envers son Dieu. Abraham crut à Dieu et Lui obéit, même dans les choses les plus difficiles à croire et les plus pénibles à accomplir, et pour se sentir en sécurité, il ne se rendit pas égoïste, mais il pria pour ceux de Sodome. Abraham ne conclut pas de pacte avec le Seigneur en voulant une récompense pour ses nombreuses obéissances, et même pour l’honorer jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière limite, il Lui sacrifia son fils bien-aimé…”

“Il ne l’a pas sacrifié.”

“Il sacrifia son fils bien-aimé, car en vérité son cœur l’avait déjà sacrifié durant le trajet par sa volonté d’obéir, que l’ange arrêta quand déjà le cœur du père se fendait au moment de fendre le cœur de son fils. Il tuait son fils pour honorer Dieu. Vous vous tuez à Dieu son Fils pour honorer Satan. Faites-vous alors les œuvres de Celui que vous appelez votre père ? Non, vous ne les faites pas. Vous cherchez à me tuer parce que je vous dis la vérité, comme je l’ai entendue de Dieu.

68> Abraham n’agissait pas ainsi. Il ne cherchait pas à tuer la voix qui venait du Ciel, mais lui obéissait. Non, vous ne faites pas les œuvres d’Abraham, mais celles que vous indique votre père.”

 507.9 – “Nous ne sommes pas nés d’une prostituée, nous ne sommes pas des bâtards. Tu as dit Toi-même que le Père des hommes c’est Dieu, et nous, nous sommes du Peuple élu et des castes élues dans ce Peuple. Nous avons donc Dieu pour unique Père.”

 “Si vous reconnaissiez Dieu comme Père, en esprit et en vérité, vous m’aimeriez car je procède et je viens de Dieu; je ne viens pas de Moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Par conséquent, si vous connaissiez vraiment le Père, vous me connaîtriez Moi aussi, son Fils et votre frère et Sauveur. Est-ce que les frères peuvent ne pas se reconnaître ? Est-ce que les enfants de l’Unique peuvent ne pas reconnaître le langage que l’on parle dans la Maison de l’Unique Père ? Pourquoi alors ne comprenez-vous pas mon langage et ne supportez-vous pas mes paroles ? C’est que je viens de Dieu, et pas vous. Vous avez quitté la demeure paternelle et oublié le visage et le langage de Celui qui l’habite. Vous êtes allés volontairement dans d’autres régions, dans d’autres demeures, où règne un autre qui n’est pas Dieu, et où l’on parle un autre langage. Et celui qui règne impose pour y entrer que l’on se fasse son fils et qu’on lui obéisse. Et vous l’avez fait et le faites. Vous abjurez, vous reniez le Dieu Père pour vous choisir un autre père. Et c’est Satan. Vous avez pour père le démon et vous voulez accomplir ce qu’il vous suggère. Et les désirs du démon sont des désirs de péché et de violence, et vous les accueillez. Dès le principe, il était homicide, et il n’a pas persévéré dans la vérité car lui, qui s’est révolté contre la Vérité, ne peut avoir en lui l’amour de la vérité. Quand il parle, il parle comme il est, c’est-à-dire en être menteur et ténébreux car, en vérité, c’est un menteur et il a engendré et enfanté le mensonge après s’être fécondé par l’orgueil et nourri par la révolte. Il a en son sein toute la concupiscence et il la crache et l’inocule pour empoisonner toutes les créatures. C’est le ténébreux, le railleur, le maudit reptile rampant, c’est l’opprobre et l’Horreur. Depuis des siècles et des siècles, ses œuvres tourmentent l’homme, et l’intelligence des hommes a devant elle leurs signes et leurs fruits.