“si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.” (Jean 12, 20-33)
[…] je l’aide afin que la semence de sa propre volonté meure
et qu’elle renaisse avec ma Volonté […]
Le Livre du Ciel Tome 17, 9 août 1924
…« La terre est une autre image de la vie de l’âme dans ma Volonté.
Les âmes qui vivent dans ma Volonté sont comme les plantes,
les fleurs, les arbres et les semences sur la terre. Avec quel amour
la terre ne s’ouvre-t-elle pas pour recevoir la semence ?
Non seulement elle s’ouvre pour la recevoir, mais elle se referme
sur elle afin de l’aider à devenir poussière pour que cette plante en
puissance puisse se manifester plus aisément. Et quand la plante
commence à sortir de son sein, la terre se presse tout autour d’elle
en lui fournissant ses éléments nutritifs pour l’aider à croître. Une
mère ne peut être aussi affectueuse que la mère terre : une mère ne
porte pas toujours son nouveau-né sur ses genoux, pas plus qu’elle
ne le nourrit sans cesse de son lait, tandis que la terre ne retire
jamais la plante de son sein ; au contraire, plus la plante croît,
plus la terre fait de la place à ses racines afin qu’elle puisse croître
plus forte et plus belle. L’amour et la jalousie de la terre envers la
plante sont si grands qu’elle la garde attachée à elle pour la nourrir
continuellement. Les plantes, les fleurs, etc., sont les plus beaux
ornements de la terre, son bonheur, sa gloire et sa richesse ; de plus,
elles servent à nourrir les générations humaines.
« Pour l’âme qui vit et agit en elle, ma Volonté est plus que la
mère terre. Plus qu’une tendre mère, je cache cette âme dans ma
Volonté, je l’aide afin que la semence de sa propre volonté meure
et qu’elle renaisse avec ma Volonté et puisse devenir ma plante
bien-aimée. Je l’alimente du lait céleste de ma Divinité.
Ma sollicitude envers elle est telle que je la garde sans cesse
sur mon sein pour qu’elle puisse croître forte et belle, tout à ma
ressemblance.
« Par conséquent, ma fille, sois attentive ; agis toujours dans ma
Volonté si tu veux rendre ton bien-aimé Jésus content. Je voudrais
que tu mettes tout le reste de côté et concentres tous tes efforts pour
vivre et agir continuellement dans ma Volonté. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Te voir. Te parler. Tes paroles nous ont troublés. Depuis longtemps nous désirions te parler pour te dire que ta parole nous frappe, mais nous attendions de le faire à un moment propice. Aujourd’hui… Tu parles de mort… Nous craignons de ne plus pouvoir te parler si nous ne saisissons pas cette heure. Mais est-il possible que les hébreux puissent tuer leur meilleur fils ? Nous sommes gentils, et ta main ne nous a pas fait du bien. Ta parole nous était inconnue. Nous avions entendu parler vaguement de Toi, mais nous ne t’avions jamais vu ni approché. Et pourtant, tu le vois ! Nous te rendons hommage. C’est le monde entier qui t’honore avec nous.”
“Oui, l’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié par les hommes et par les esprits.”
Maintenant les gens entourent de nouveau Jésus, avec la différence que les gentils sont au premier rang, et les autres en arrière.
“Mais alors, si c’est l’heure de ta glorification, tu ne mourras pas comme tu dis ou comme nous avons compris. Car ce n’est pas être glorifié de mourir de cette façon. Comment pourras-tu réunir le monde sous ton sceptre si tu meurs avant de l’avoir fait ? Si ton bras s’immobilise dans la mort, comment pourras-tu triompher et rassembler les peuples ?”
“C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est dans le sacrifice que l’on a la victoire. En vérité je vous dis que si le grain de froment tombé sur la terre ne meurt pas, il reste infécond, mais si au contraire il meurt, voilà qu’il produit beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra. Celui qui hait sa vie en ce monde, la sauvera pour la vie éternelle. Moi, ensuite, j’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité. Que celui qui veut me servir vienne : la place n’est pas limitée dans mon Royaume à tel ou tel peuple. Quiconque veut me servir qu’il vienne à Moi et me suive, et où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert, sera honoré par mon Père, Unique, Vrai Dieu, Seigneur du Ciel et de la Terre, Créateur de tout ce qui existe, Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité; Père, Fils, Esprit Saint, Un en étant Trin, Trin tout en étant Unique, Seul, Vrai Dieu.
598.14 – Mais maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Je dirai peut-être : “Père sauve-moi de cette heure” ? Non, parce que je suis venu pour cela : pour arriver à cette heure. Et alors je dirai : “Père glorifie ton Nom !”