Ma fille, les villes et les grandeurs de la terre ne comptent pas pour moi ; ce sont les âmes qui comptent pour moi. Après avoir été détruites, les villes, les églises et les autres choses peuvent être reconstruites. Au déluge, n’ai-je pas tout détruit ? Tout n’a-t-il pas été reconstruit par la suite ? Mais les âmes, si elles sont perdues, c’est pour toujours ; personne ne peut me les redonner ; je pleure sur elles. On a renoncé au Ciel pour ne s’attacher qu’à la terre : je détruirai la terre. Je ferai disparaître ses plus belles choses qui, comme des pièges, capturent l’homme.»
Vol 12, 20 novembre 1917
Ô monde inique, tu fais tout pour me chasser de la surface de la terre, pour me bannir de la société, des écoles, des conversations, de tout ; tu complotes pour démolir les temples et les autels, pour détruire mon Église et tuer mes ministres. Et moi, je prépare une ère d’Amour, l’ère de mon «Troisième Fiat ». Tu continueras dans tes efforts pour m’éliminer et je te confondrai avec l’Amour. Je vais te suivre de près et je te ferai face pour te confondre par l’Amour. Là où tu m’as banni, j’érigerai mon Trône, et je régnerai, mais d’une manière tout à fait surprenante, à tel point que tu tomberas aux pieds de ce Trône comme subjugué par mon Amour.