« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. » Saint Marc (12,28b-34.)
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. […] si tu veux vraiment m’aimer, dis : “Jésus, je t’aime avec ta Volonté.” »
Le Livre du Ciel Tome 11, 2 octobre 1913
« Ma fille, si tu veux vraiment m’aimer, dis : “Jésus, je t’aime avec ta Volonté.” Comme ma Volonté remplit le Ciel et la terre, -ton amour m’envahira de partout, et -ton “je t’aime” résonnera dans les Cieux et jusqu’aux fonds des abîmes. Pareillement, si tu veux me dire : “Je t’adore, je te bénis, je te loue, je te remercie”, tu le diras unie à ma Volonté. Et ta prière remplira le Ciel et la terre -d’adoration, de bénédictions, de louanges et de remerciements. Dans ma Volonté, tout est simple, facile et immense. Ma Volonté est tout. Que sont mes attributs ? Des actes simples de ma Volonté. Ainsi, si la justice, la bonté, la sagesse et la force suivent leur cours, ma Volonté les précède, les accompagne et les met en état d’agir. En somme, mes attributs ne peuvent exister sans ma Volonté. L’âme qui choisit ma Volonté choisit tout, et on peut dire que sa vie a pris fin : finies les faiblesses, les tentations, les passions et les misères ; tout a perdu ses droits. Ma Volonté a la suprématie sur tout. »
Le livre du Ciel Tome 33, 28 septembre 1935
Ma bienheureuse fille, écoute-moi, laisse-moi soulager mon amour. Tu dois savoir que la créature a toujours été avec nous dans notre Esprit divin. Elle a toujours occupé son poste dans le sein de son Créateur, et ab aeterno chaque acte, chaque pensée, parole, œuvre et pas de la créature était orné de notre amour spécial. De sorte qu’en chacun de ses actes se trouve la chaîne de nos actes d’amour qui comprend la pensée, la parole, etc., de la créature ; et cet amour donne la vie, il nourrit les répétitions de tous ses actes et, oh ! comme la créature est belle dans notre Esprit divin, car elle est formée par le souffle continuel de notre amour, un amour voulu, non forcé, un amour non pas de nécessité, mais venant de la vertu générative de notre Être suprême qui toujours génère et place son amour continuel sur ses œuvres, en vertu de notre Fiat omnipotent qui, s’il ne pouvait pas générer de nouvelles œuvres et maintenir son acte d’amour continuel, se sentirait étouffé dans ses flammes et paralysé dans son mouvement continuel. Comme nous voulons que la créature sorte de notre Sein divin, nous lui faisons faire son petit chemin dans le temps, et notre amour ne cesse pas de suivre, d’investir, de courtiser tous ses actes de son amour spécial. Si cet amour devait lui manquer, la créature n’aurait pas le moteur, la force générative et vivifiante de l’être humain. Oh ! si les créatures savaient qu’en chacune de leurs pensées, en chaque parole et en chaque œuvre, dans leur souffle et dans leurs pulsations, se trouve un amour distinct de leur Créateur, oh ! combien elles nous aimeraient et cesseraient de profaner par des actes indignes un amour si grand. Tu vois par conséquent combien je t’aime et combien ton Jésus sait aimer. Aussi, apprends de moi à m’aimer. C’est la prérogative de notre amour de toujours aimer ce qui est sorti de nous, de faire surgir de notre amour tous les actes de la créature.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se tait, et comme s’il voulait couper court à toute discussion, se tourne vers l’enceinte du Temple. Mais un docteur de la Loi, qui s’était assis pour écouter sérieusement sous le portique, se lève et s’avance en demandant :
“Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? Tu as répondu à d’autres, réponds-moi à moi aussi.”
“Pourquoi veux-tu me tenter ? Pourquoi veux-tu mentir ? Espères-tu que je dise des choses qui déforment la Loi parce que je lui ajoute des idées plus lumineuses et plus parfaites ? Qu’est-ce qui est écrit dans la Loi ? Réponds ! Quel est son principal commandement ?”
“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces, de toute ton intelligence. Tu aimeras ton prochain comme toi-même” [2].
“Voilà, tu as bien répondu. Fais cela et tu auras la vie éternelle.”
“Et, qui est mon prochain ? Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d’Israël. Qui est mon prochain ?”
“Un homme qui allait de Jérusalem à Jéricho, par les défilés des montagnes, tomba aux mains de voleurs. Ceux-ci, après l’avoir cruellement blessé, le dépouillèrent de tout son avoir et même de ses vêtements, le laissant plus mort que vif sur le bord de la route.
Par le même chemin, passa un prêtre qui avait terminé son office au Temple. Oh ! il était encore parfumé par les encens du Saint! Et il aurait dû avoir l’âme parfumée de bonté surnaturelle et d’amour puisqu’il avait été dans la Maison de Dieu, pour ainsi dire au contact du Très-Haut. Le prêtre avait hâte de revenir à sa maison. Il regarda donc le blessé, mais ne s’arrêta pas. Il passa outre rapidement laissant le malheureux sur le bord du chemin.
428> Un lévite vint à passer. Devait-il se contaminer, lui qui devait servir au Temple ? Allons donc ! Il releva son vêtement pour ne pas se souiller de sang. Il jeta un regard fuyant sur celui qui gémissait dans son sang et hâta le pas vers Jérusalem, vers le Temple.
En troisième lieu, venant de la Samarie, en direction du gué, arriva un samaritain. Il vit le sang, s’arrêta, découvrit le blessé dans le crépuscule qui avançait, descendit de sa monture, s’approcha du blessé, lui donna des forces avec une gorgée d’un vin généreux. Il déchira son manteau pour en faire des bandages, puis il lava les blessures avec du vinaigre et les oignit avec de l’huile, et le banda affectueusement. Après avoir chargé le blessé sur sa monture, il conduisit avec précaution l’animal, soulevant en même temps le blessé, le réconfortant par de bonnes paroles sans se préoccuper de la fatigue et sans dédain pour ce blessé, bien qu’il fût de nationalité juive. Arrivé en ville, il le conduisit à l’auberge, le veilla toute la nuit et à l’aube, voyant qu’il allait mieux, le confia à l’hôtelier lui donnant d’avance des deniers pour le payer et lui dit : “Aies-en soin comme si c’était moi-même. À mon retour, ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai, et bonne mesure si tu as bien fait ce qu’il fallait”. Et il s’en alla.
Docteur de la Loi, réponds-moi. Lequel de ces trois a été le “prochain” pour l’homme tombé aux mains des voleurs ? Le prêtre, peut-être ? Peut-être le lévite ? Ou non pas plutôt le samaritain ? Il ne se demanda pas qui était le blessé, pourquoi il était blessé, s’il agissait mal en le secourant, en perdant son temps, son argent et en risquant d’être accusé de l’avoir blessé ?”
Le docteur de la Loi répond :
“Le prochain c’est ce dernier car il a usé de miséricorde.”
“Toi aussi, fais la même chose et tu aimeras le prochain et Dieu dans le prochain, méritant ainsi la vie éternelle.”