Jeudi 11mars 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. » Saint Luc (11,14-23 )

 

Le livre du Ciel Tome 20 10 novembre 1926
Après quoi, je me disais : « Avant de pécher, mon premier père Adam possédait tous ces liens et toutes ces relations de communication avec toute la Création, car en possédant la suprême Volonté tout entière, il était pour lui naturel de ressentir en lui, partout où il agissait, toutes les communications. Mais en se retirant de cette Volonté si sainte, n’a-t-il pas ressenti d’un seul coup la déchirure faite dans toute la Création, la rupture de toutes communications et le bris de tous ses liens avec elle ? Si simplement du fait de me demander si je dois ou non accomplir un acte, et si seulement en hésitant, je sens les cieux trembler, le soleil se retirer, et toute la Création ébranlée et sur le point de me laisser seule, si bien que je tremble moi-même avec eux, et, effrayée, immédiatement, sans hésiter, je fais ce que je dois faire – comment Adam a-t-il pu faire cela ? N’a-t-il pas ressenti cette déchirure, si douloureuse et si cruelle ?
         Et Jésus se manifesta en moi et me dit : Ma fille, Adam a ressenti cette cruelle déchirure, mais il tomba malgré tout dans le labyrinthe de sa volonté qui ne lui laissa plus de paix, ni à lui ni à sa postérité. Toute la Création se retira de lui d’un seul souffle et le bonheur, la paix, la force, la souveraineté – tout disparu. Il se retrouva seul avec lui-même. Pauvre Adam, combien il lui en a coûté de se retirer de ma Volonté. Simplement du fait de se sentir isolé, sans être entouré du cortège de la Création tout entière, sa frayeur et son horreur furent si grandes qu’il devint un homme craintif. Il avait peur de tout – même de ses propres œuvres et avec raison, car il est dit : ‘Celui qui n’est pas avec moi est contre moi.’ Comme il n’était plus relié aux choses, elles devaient en toute justice se mettre contre lui. Pauvre Adam, il mérite bien notre compassion. Il n’avait aucun exemple de quelqu’un qui était tombé et du grand mal qui lui était arrivé, pour qu’il puisse prendre garde à ne pas tomber lui-même. Il n’avait aucune idée du mal. En fait, ma fille, le mal, le péché, la chute d’une créature a deux effets : à celle qui est mauvaise et veut tomber, elle sert d’exemple, d’encouragement et d’incitation à tomber dans l’abîme du mal ; pour celle qui est bonne et ne veut pas tomber, elle sert d’antidote, de dissuasif, d’aide et de défense afin de ne pas tomber. De fait, voir le grand mal, le malheur de quelqu’un d’autre, sert d’exemple pour ne pas tomber et ne pas suivre le même chemin afin de ne pas se retrouver soi-même dans le même malheur. Ainsi, le péché d’un autre nous permet d’être attentifs et sur nos gardes. Par conséquent, la chute d’Adam est pour toi d’un grand secours, une leçon et un appel, alors que lui n’avait pas cette leçon du mal parce qu’alors, le mal n’existait pas.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 Le possédé a été conduit en face de Jésus. Inerte, comme l’a bien dit Matthieu. Il est très gêné par le démon. Les gens pendant ce temps viennent nombreux. C’est incroyable comment aux heures, je dirais de distraction, les gens ont vite fait d’accourir là où il y a quelque chose à voir. Il y a maintenant les notables de Capharnaüm, parmi lesquels les quatre pharisiens, [3] il y a Jaïre, et dans un coin, avec l’excuse de veiller sur l’ordre, il y le centurion romain et avec lui des citoyens d’autres villes.

“Au nom de Dieu, quitte les pupilles et la langue de cet homme ! Je le veux ! Délivre de toi cette créature ! Il ne t’est plus permis de la tenir. Va-t-en !” crie Jésus qui tend les mains en commandant.

Le miracle commence par un hurlement de rage du démon et se termine par un cri de joie de celui qui a été délivré qui crie : “Fils de David ! Fils de David ! Saint et Roi !”

 269.5 – “Comment fait-il pour savoir qui est celui qui l’a guéri ?” demande un scribe.

“Mais tout cela, c’est de la comédie ! Ces gens sont payés pour la faire !” dit un pharisien en haussant les épaules.  […]         

Maintenant si, comme vous voulez le soutenir pour faire douter de Ma puissance, Satan est celui qui m’aide parce que Moi je suis un Belzébuth inférieur, n’arrive-t-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons s’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourra-t-il jamais durer ? Non, cela n’est pas.       I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se nuit pas à lui-même, Lui vise à étendre et non pas à réduire son royaume dans les cœurs. Sa vie, c’est de “dérober, nuire, mentir, blesser, troubler”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père en Lui donnant un grand chagrin. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir, Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer, Il est éternel en son être et dans ses méthodes.

269.7 – Mais répondez à cette question : si Moi je chasse les démons au nom de Belzébuth, au nom de qui vos fils les chassent-ils ? Vous voudrez reconnaître alors qu’eux aussi sont des Belzébuth ? Maintenant, si vous le dites, eux verront en vous des calomniateurs. Et si leur sainteté est telle qu’ils ne réagissent pas à l’accusation, vous vous jugerez par vous-mêmes en avouant qu’il y a beaucoup de démons en Israël, et Dieu vous jugera au nom des fils d’Israël accusés d’être des démons. Car, d’où que vienne le jugement, eux, au fond, seront vos juges, là où le jugement n’est pas suborné par des influences humaines.

Si, ensuite, comme il est vrai, je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc la preuve qu’est arrivé à vous le Royaume de Dieu et le Roi de ce Royaume. Ce Roi a une puissance telle qu’aucune force opposée à son Royaume ne peut lui résister. C’est pour cela que j’attache et contrains ceux qui sont les usurpateurs des fils de mon Royaume à sortir des endroits qu’ils occupent et à me rendre leur proie pour que j’en prenne possession. Est-ce que par hasard ce n’est pas ce que fait quelqu’un qui veut entrer dans une maison habitée par un homme fort pour lui enlever ses biens, bien ou mal acquis ? C’est ainsi qu’il fait, Il entre et le ligote et, après l’avoir fait, il peut piller la maison. Moi, je ligote l’ange des ténèbres qui a pris ce qui m’appartient et je lui enlève le bien qu’il m’a dérobé, Et Moi seul je peux le faire, parce que je suis le seul Fort, le Père du siècle à venir, le Prince de la Paix.”