Vendredi 5 Mars 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. » Saint Matthieu (21,33-43.45-46)

 

Le livre du Ciel tome 11- 15 Août 1914

 

Je me trouvais dans mon état habituel.
Quand mon aimable Jésus vint
–  d’une manière différente de sa manière coutumière en cette période de ma vie
s’Il daigne venir, c’est pour peu de temps, en passant,
–  et avec une cessation presque totale de mes souffrances.
Sa sainte Volonté tient lieu de tout en moi.
Ce matin, Il resta plusieurs heures et Il était dans un état à faire pleurer les pierres.
Il souffrait dans tout son être.
Il voulait être soulagé dans chaque partie de sa très sainte Humanité.
Il semblait que s’Il n’était pas soulagé, Il réduirait le monde en un tas de ruines.
Il semblait aussi qu’Il ne voulait pas voir ce qui se passait
afin de ne pas être forcé d’en venir au pire.
Je l’ai serré sur moi et, pour Le soulager
Je me suis fondue dans son Intelligence
– pour pouvoir me rendre dans toutes les intelligences des créatures
afin de remplacer par de bonnes pensées chacune de leurs mauvaises pensées.
Ensuite, je me suis fondue dans ses Désirs
– pour pouvoir remplacer par de bons désirs chacun des mauvais désirs des créatures.
Et ainsi de suite.
Après que je l’eusse soulagé partie par partie, Il me quitta comme s’Il avait été réconforté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Un homme acheta un terrain. Il y planta des vignes, construisit une maison pour les fermiers, une tour pour la surveillance, des celliers et des endroits pour presser le raisin, et en confia l’entretien à des fermiers en qui il avait confiance. Puis il s’en alla au loin.

Quand arriva le temps où les vignes purent donner des fruits, les vignes ayant poussé au point de donner des fruits, le maître de la vigne envoya ses serviteurs chez les fermiers pour retirer le revenu de la récolte. Mais les fermiers entourèrent ces serviteurs, ils en frappèrent une partie à coups de bâtons, en lapidèrent une partie avec de lourdes pierres en les blessant grièvement, et en tuèrent une partie. Ceux qui purent revenir vivants chez le maître, racontèrent ce qui leur était arrivé. Le maître les soigna et les consola, et il envoya d’autres serviteurs encore plus nombreux. Les fermiers les traitèrent comme ils avaient traité les premiers.

Alors le maître de la vigne dit : “Je vais leur envoyer mon cher fils. Certainement ils respecteront mon héritier”.

Mais les fermiers, l’ayant vu venir et ayant su que c’était l’héritier, s’appelèrent l’un l’autre en disant : “Venez, réunissons-nous pour être nombreux. Entraînons-le dehors, dans un endroit écarté, et tuons-le. Son héritage nous restera”. Ils l’accueillirent avec des honneurs hypocrites, l’entourèrent comme pour lui faire fête. Ensuite ils le ligotèrent après l’avoir embrassé, le frappèrent fortement et avec mille moqueries, ils l’amenèrent au lieu du supplice et le tuèrent.

 Maintenant, vous, dites-moi. Ce père et maître s’apercevra un jour que son fils et héritier ne revient pas, et découvrira que ses fermiers, auxquels il avait donné la terre fertile pour qu’ils la cultivent en son nom, en jouissant de ce qui était juste et en donnant à leur seigneur ce qui était juste, ont tué son fils. Alors que fera-t-il ?”

Jésus darde ses iris de saphir, enflammés comme par un soleil, sur ceux qui sont venus et spécialement sur les groupes des juifs les plus influents, pharisiens et scribes répandus dans la foule. Personne ne parle.

“Parlez donc ! Vous au moins, rabbis d’Israël. Dites une parole de justice qui persuade le peuple de la justice. Moi, je pourrais dire une parole qui ne serait pas bonne, d’après votre pensée. Parlez donc vous, pour que le peuple ne soit pas induit en erreur.”

Les scribes, contraints, répondent ainsi :

“Il punira les scélérats en les faisant périr d’une manière atroce, et il donnera sa vigne à d’autres fermiers pour qu’ils lui la cultivent honnêtement, en lui donnant le revenu de la terre qui leur est confiée.”

 “Vous avez bien parlé. Il est écrit dans l’Écriture : “La pierre que les constructeurs ont rejetée est devenue pierre angulaire. C’est une œuvre faite par le Seigneur et c’est une chose admirable à nos yeux”[20]. Puisque donc ceci est écrit, et vous le savez, et vous estimez juste que soient punis atrocement ces fermiers meurtriers du fils héritier du maître de la vigne, et qu’elle soit donnée à d’autres fermiers qui la cultivent honnêtement, voilà que pour ce motif, je vous dis : “Le Royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à des gens qui en produisent des fruits. Et celui qui tombera contre cette pierre se brisera, et celui sur lequel la pierre tombera sera écrasé”.

 592.18 – Les chefs des prêtres, les pharisiens et les scribes, par un acte vraiment… héroïque, ne réagissent pas. Si forte est la volonté d’atteindre un but ! Pour beaucoup moins d’autres fois ils l’ont contré, et aujourd’hui où le Seigneur Jésus leur dit ouvertement que le pouvoir leur sera enlevé, ils n’éclatent pas en reproches, ils ne font pas d’actes de violence, ils ne menacent pas, faux agneaux patients qui sous l’apparence hypocrite de douceur cachent l’immuable cœur du loup.