« Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. » Saint Matthieu (5, 20-26)
« Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. […] Si ces âmes sont sauvées, le feu du purgatoire aura beaucoup à faire pour les purifier. »
Le Livre du Ciel Tome 7, 30 janvier 1906
« Ma fille, il est nécessaire pour l’âme de faire le bien avec constance et de se conformer aux desseins de Dieu sur elle. Dieu est juste, saint et miséricordieux. L’âme ne doit pas être un jour patiente, humble et obéissante et, un autre jour, impatiente, fière et volage. Parce qu’ainsi ses vertus sont détraquées, un mélange de blanc et de noir, de lumière et de ténèbres où tout est confusion. Les chemins qu’empruntent ces âmes ne sont pas ceux du Créateur. Les conflits pullulent chez elles et nourrissent leurs passions, lesquelles cherchent la victoire avec l’aide des démons, des créatures et de leurs vertus détraquées. Si ces âmes sont sauvées, le feu du purgatoire aura beaucoup à faire pour les purifier. De son côté, l’âme constante est habitée par la paix. Puisque la constance est l’épée devant laquelle tout désordre fuit. La constance est une chaîne qui lie toutes les vertus, blesse toutes les passions, réorganise tout à l’intérieur de l’âme, maintenant l’âme sur les chemins du Créateur. Il n’y aura plus rien à purifier pour elle dans le purgatoire Puisque la constance aura tout ordonné en elle et l’aura placée sur les chemins du Créateur. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était dit : “Ne tuez pas” car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dit : “Ne vous fâchez pas” parce que vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et aura ainsi fait du tort sera condamné par Dieu. Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’avoir en toi de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour propre en te réconciliant avec ton frère et viens ensuite à l’autel et saint sera alors, seulement alors, ton sacrifice. Le bon accord est toujours la meilleure des affaires. Précaire est le jugement de l’homme et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire tout ce qu’il possède ou languir en prison. (…)”