Vendredi 19 Février 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. » Saint Matthieu (9,14-15)
« Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront […] pour ne pas nous laisser jeûner et pouvoir dire : Dieu nourrit l’âme, et moi avec la nourriture qu’il me donne, je nourris sa vie et je la fais grandir en moi. »
Le Livre du Ciel Tome 32, 19 mars 1933
« Ma bienheureuse fille, notre suprême bonté ne se contenta pas d’aimer l’homme en mettant l’univers tout entier à sa disposition, mais afin d’épancher notre intense amour, nous avons produit nos divines qualités afin de nourrir son âme : puissance, sagesse, bonté, amour, sainteté, force d’âme constituaient sa nourriture divine et céleste. Chaque fois qu’il venait vers nous, nous annoncions notre céleste table pour le nourrir et le rassasier. Rien ne nous unit et ne nous identifie plus avec la créature que la nourriture qui devient en elle sang, chaleur, force, croissance et vie. Notre Divinité voulant la nourrir de nos divines qualités se faisait chaleur, force, croissance et vie de la créature. Mais ce n’était pas assez. Digérée, cette nourriture ne faisait pas seulement grandir la créature toute belle et sainte avec les vertus de la nourriture qu’elle prenait, mais servait à faire grandir la vie divine qui ne s’adapte pas à la nourriture humaine, mais a besoin de cette nourriture divine pour grandir et former sa vie dans les profondeurs de l’intérieur de l’âme. Est-il possible de faire preuve d’un amour plus grand, d’une union plus intime et plus inséparable que d’offrir en nourriture notre Être divin, nos immenses et infinies qualités, pour que la créature grandisse à notre ressemblance ? Et qu’elle puisse ensuite nous administrer cette nourriture dans son âme pour ne pas nous laisser jeûner et pouvoir dire : Dieu nourrit l’âme, et moi avec la nourriture qu’il me donne, je nourris sa vie et je la fais grandir en moi. L’amour est alors satisfait lorsqu’il peut dire : « Tu m’as aimé et je t’ai aimé ; ce que tu as fait pour moi, je l’ai fait aussi pour toi. » Et comme nous savons que la créature ne peut jamais parvenir jusqu’à nous, nous lui donnons de ce qui est nôtre et nous sommes ainsi égaux entre nous, heureux et satisfaits, la créature et nous. Parce que l’amour vrai se sent heureux et satisfait lorsqu’il peut dire : « Ce qui est à toi est à moi. » Et ne crois pas qu’il en était ainsi seulement pour le premier homme. Ce que nous faisons une fois, nous le continuons toujours, nous sommes maintenant tout à la disposition des créatures. Chaque fois qu’elle s’unit à notre Volonté, qu’elle se perd dans la nôtre et la laisse dominer, c’est une visite qu’elle rend à notre Être suprême ; et nous, nous allons la renvoyer à jeun ? Ah ! non, non seulement nous la nourrissons, mais nous lui donnons de ce qui est à nous afin qu’elle ait suffisamment de nourriture pour grandir comme le veut notre Vouloir, et pour que rien ne lui manque pour continuer à faire grandir en elle notre vie. Et pour qu’il ne lui manque rien, nous lui donnons même en surabondance, de sorte que s’il manque quelque chose, c’est toujours de la part de la créature et jamais de notre côté. »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

159.5 Une autre question, Maître : pourquoi les disciples de Jean font-ils de grands jeûnes et pas les tiens ? Nous ne disons pas que tu ne dois pas manger. Même le prophète Daniel fut saint aux yeux de Dieu, tout en étant un grand de la cour de Babylone, or toi tu es plus grand que lui. Mais eux…

– Bien souvent, ce qu’on n’obtient pas par le rigorisme, on l’obtient par la cordialité. Il y a des personnes qui ne viendraient jamais au Maître, c’est donc au Maître d’aller à eux. D’autres viendraient volontiers au Maître, mais ils ont honte de le faire au milieu de la foule. Vers eux aussi le Maître doit aller. Et puisqu’ils me disent : “ Sois mon hôte pour que je puisse te connaître ”, j’y vais, sans tenir compte du plaisir d’une table opulente, ni des conversations qui me sont tellement pénibles, mais encore et toujours de l’intérêt de Dieu. Voilà pour moi. Et puisque souvent au moins une des âmes que j’aborde de cette façon se convertit — or toute conversion est une fête nuptiale pour mon âme, une grande fête à laquelle prennent part tous les anges du Ciel et que bénit le Dieu éternel — mes disciples aussi, en tant qu’amis de Moi-l’Epoux, jubilent avec leur ami l’Epoux. Voudriez-vous voir vos amis dans la peine pendant que moi je jubile ? Pendant que je suis avec eux ? Mais un temps viendra où ils ne m’auront plus avec eux. Alors ils feront de grands jeûnes.