« Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Saint Marc (4,21-25)
« Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté […] Je sais que tu souffres beaucoup qu’après tant d’années de secrets entre moi et toi, durant lesquelles je t’ai jalousement gardée cachée, nos secrets sont maintenant dévoilés… »
Le Livre du Ciel Tome 20, 28 septembre 1926
Je me sentais oppressée et comme écrasée sous le poids d’une profonde humiliation parce qu’on m’avait dit que non seulement ce qui concerne la Volonté de Dieu devait être publié, mais aussi tout ce que mon aimable Jésus m’avait dit. Je souffrais au point de ne pouvoir dire un seul mot pour qu’ils ne le fassent pas, et je ne pouvais pas non plus prier mon bien-aimé Jésus de ne pas le permettre. Tout était silence en moi et autour de moi. C’est alors que mon aimable Jésus se manifesta en moi, me serra contre lui pour me donner force et courage, puis me dit :
« Ma fille, je ne veux pas que tu considères ce que tu as écrit comme venant de toi, mais comme une chose qui ne t’appartient pas. Ne t’en occupe pas, je prendrai soin de tout. Par conséquent, je veux que tu confies tout à mes soins, et ce que tu écris, je veux que tu m’en fasses cadeau pour que je puisse en faire ce que je veux, et que tu ne gardes pour toi que ce qui est nécessaire pour vivre dans ma Volonté. Je t’ai donné autant de dons précieux que de connaissances que je t’ai manifestées ; et toi, tu ne veux pas me faire de cadeaux ? »
Je répondis : « Mon Jésus, pardonne-moi ; je voudrais moi-même ne pas avoir ce sentiment. La pensée que ce qui s’est passé entre nous doit être connu par les autres me dérange et me peine sans que je puisse m’en expliquer. Par conséquent, donne-moi la force, je m’abandonne en toi et je te donne tout. »
Et Jésus ajouta : « Bien, ma fille. C’est ma gloire, le triomphe de ma Volonté qui veut tout cela ; mais elle veut, elle exige que tu sois son premier triomphe. N’es-tu pas heureuse de devenir la victoire, le triomphe de cette suprême Volonté ? Ne veux-tu pas faire n’importe quel sacrifice pour que ce Royaume suprême puisse être connu et possédé par les créatures ? Je sais que tu souffres beaucoup qu’après tant d’années de secrets entre moi et toi, durant lesquelles je t’ai jalousement gardée cachée, nos secrets sont maintenant dévoilés. Mais lorsque c’est moi qui le veux, tu dois le vouloir également ; par conséquent, soyons d’accord entre nous et ne t’inquiète pas. »
Correspondances dans “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta :
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Celui qui le soir allume une lampe dans la maison, où la met-il ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou encore simplement et seulement la cache-t-il sous un boisseau ? Non, parce qu’alors il serait inutile de l’allumer. Mais il place la lampe sur le haut d’une console ou bien il l’accroche à son porte-lampe pour qu’étant placée en haut elle éclaire toute la pièce et illumine tous les habitants qui s’y trouvent. Mais cela, précisément parce que ce que l’on place en hauteur est chargé de rappeler Dieu et de donner la lumière, doit être à la hauteur de son devoir.