Continuant dans mon état habituel, j’avais un grand désir de faire la très sainte Volonté de Jésus béni et venant à moi il me dit :
(2) Ma fille, ma Volonté est la Saintetés des saintetés, ainsi l’âme qui fait ma Volonté, si petite, ignorante, et ignorée qu’elle soit, laisse derrière elle les autres saints, avec leurs prodiges de conversions incroyables et miracles qu’ils ont pu réaliser. Plus encore, si on les compare , les âmes qui font ma Volonté sont des reines, et toutes les autres sont comme à leur service . Il semble que l’âme qui fait ma Volonté ne fait rien et cependant elle fait tout , car étant dans ma Volonté elle agit divinement, de manière cachée et surprenante. Elles sont [ces âmes] une lumière qui illumine, des vents qui purifient, du feu qui brûle, des miracles qui font faire des miracles, ceux qui les accomplissent sont seulement des canaux, car c’est en elles que réside la puissance pour les faire . Ainsi elles sont le pied du missionnaire, la langue des prédicateurs, la force des faibles, la patience des malades, l’autorité des supérieurs , l’obéissance des sujets, la tolérance des calomniés, la fermeté dans les dangers, l’héroïsme des héros, le courage des martyrs, la sainteté des saints et ainsi pour tout le reste, parce qu’en étant dans ma Volonté elles contribuent à tout le bien qui peut se faire au Ciel et sur la terre. Voilà pourquoi je peux dire qu’elles sont mes vraies hosties, mais des hosties vivantes, pas mortes, comme les accidents qui forment l’hostie, qui ne sont pas remplis de vie, et n’influencent pas ma Vie ; l’âme au contraire qui vit dans ma Volonté] est pleine de vie, et faisant ma Volonté, influence et concourt à tout ce que je fais Moi, voilà pourquoi ces hosties consacrées par ma Volonté me sont même plus chères que les hosties sacramentelles, et si j’ai une raison d’exister en celles-ci, c’est pour former les hosties sacramentelles de ma Volonté . Ma fille, je puise tant de délices dans ma Volonté, qu’il suffit que j’entende parler d’elle pour que je frémisse de joie
et appelle tout le Ciel à faire la fête. Imagine toi-même [ce que je ressens] grâce aux âmes qui la font [ma Volonté]. Je trouve en elles toutes les joies et je leur donne toutes les joies , leur vie est la vie des bienheureux, il y a seulement deux choses qui les intéressent, qu’elles désirent, et auxquelles elles aspirent : ma Volonté et l’amour. Elles ont peu de choses à faire et cependant elles font tout, les vertus même sont absorbées dans ma Volonté et dans l’Amour, ainsi elles n’ont plus rien à faire avec elles [les vertus], puisque ma Volonté contient, possède, absorbe tout, mais de manière divine, immense et infinie ; c’est cela la vie des bienheureux. »