« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Saint Marc (1.14-20)
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche…[…] le règne de ma Divine Volonté ne pouvait pas venir sur terre avant ma venue parce qu’il n’y avait pas d’humanité qui possédât, autant que cela soit possible pour une créature, la plénitude de mon divin Fiat. »
Le Livre du Ciel Tome 27, 27 octobre 1927
« Ma fille, le règne de ma Divine Volonté ne pouvait pas venir sur terre avant ma venue parce qu’il n’y avait pas d’humanité qui possédât, autant que cela soit possible pour une créature, la plénitude de mon divin Fiat, et sans cela, il n’y avait aucun droit de l’accorder ni à l’ordre divin ni à l’ordre humain. Le Ciel était fermé ; les deux volontés, l’humaine et la divine, semblaient se regarder d’un air renfrogné ; l’homme se sentait dans l’impossibilité de demander un bien si grand, à tel point qu’il ne voulait même pas y penser. En toute justice, Dieu était dans l’impossibilité de le lui donner. Avant ma venue sur terre, Dieu et la créature étaient l’un pour l’autre comme le soleil et la terre : la terre ne possède pas le germe par lequel, en l’arrosant, elle peut former le rejeton pour donner la plante de cette semence ; le soleil, ne trouvant pas le rejeton, ne peut pas communiquer les effets qu’il possède pour former, de sa vertu vivifiante, la forme et le développement de cette plante. La terre et le soleil sont alors comme des étrangers l’un pour l’autre ; on peut dire, s’ils avaient la raison, qu’ils se regardent d’un œil mauvais, parce que la terre ne peut pas produire ni recevoir un bien si grand, et le soleil ne peut pas le lui donner. Tel était l’état de l’humanité sans le germe de mon Fiat, et s’il n’y a pas de semence, il est vain d’espérer une plante. Mais avec ma venue sur terre, le Verbe divin s’est revêtu de chair humaine et, par cela, il forma le greffon avec l’arbre de l’humanité. Mon Humanité se prêta à servir de germe au Verbe éternel, et ma Divine Volonté forma le nouveau greffon avec ma volonté humaine. C’est alors, comme j’étais la tête de toutes les générations humaines, qu’avec justice, du côté humain comme du côté divin – ils furent capables de recevoir le règne de ma Divine Volonté, et que Dieu fut en mesure de la donner. Or, lorsqu’un greffon est posé, il n’assimile pas immédiatement, mais petit à petit la force des nouvelles humeurs ; par conséquent, il donne peu de fruits au tout début, mais à mesure qu’il se forme, les fruits augmentent, deviennent plus gros et plus savoureux, jusqu’à ce que l’arbre entier soit formé, chargé de branches et de fruits. Tel est le greffon posé par moi sur l’arbre de l’humanité. Environ deux mille ans ont passé et l’humanité n’a pas reçu toutes les humeurs de mon greffon ; mais il y a des raisons d’espérer parce que le germe, le greffon, est là ; et par conséquent la créature peut le demander. Dieu est en mesure de le donner parce que c’est mon Humanité qui, possédant ma Divine Volonté par nature en vertu du Verbe fait chair, en a redonné les droits à l’homme et à Dieu. C’est pourquoi tout ce que j’ai fait dans la Rédemption n’est rien d’autre que préparation, arrosage et culture pour que se développe ce céleste greffon posé par moi entre les deux volontés, la volonté humaine et la Divine Volonté. »