Chaque connaissance que je t’ai donnée sur ma Volonté contient une puissance créatrice et ce sont ces connaissances qu’il faut libérer parce que la puissance ce qu’elles contiennent sait comment se frayer un chemin dans les cœurs pour les soumettre à son empire. N’est-ce pas ce qui s’est produit dans la Rédemption ? Tant que je suis resté avec ma Maman dans la vie cachée de Nazareth, tout était silence autour de moi, bien que mon anonymat et celui de la céleste Reine servaient admirablement à former la substance de la Rédemption afin de pouvoir m’annoncer comme déjà présent parmi eux. Mais quand ses fruits se sont-ils communiqués ? Lorsque je suis sorti en public pour me faire connaître et parler avec la puissance de ma parole créatrice. Et lorsque tout ce que je disais et faisais se répandait et continue encore maintenant à se répandre, c’est alors que les fruits de la Rédemption ont leurs effets. En vérité, ma fille, si personne n’avait connu que j’étais venu sur la terre, la Rédemption aurait été lettre morte, sans effet pour les créatures. Ainsi, la connaissance a donné vie à ses fruits. Il en sera ainsi pour ma Volonté : la connaissance donnera vie aux fruits de ma Volonté. C’est pourquoi je voulais renouveler ce que j’ai fait dans la Rédemption, choisir une autre vierge, rester caché avec elle pendant quarante ans et plus, en la séparant de tous comme dans une nouvelle Nazareth, afin d’être libre de lui dire toute l’histoire, tous les prodiges et les biens que contient ma Volonté, afin de pouvoir former la vie de ma Volonté en toi. Et tout comme j’ai choisi saint Joseph pour être avec moi et ma Maman un coopérateur, un tuteur et une vigilante sentinelle pour moi et la Reine souveraine, de la même manière, j’ai placé près de toi la vigilante assistance de mes ministres comme coopérateurs, tuteurs et dépositaires des sances, biens et prodiges contenus dans ma Volonté. Et comme ma Volonté veut établir son Royaume parmi les créatures, je veux déposer à travers toi cette céleste doctrine dans mes ministres comme en mes nouveaux apôtres, afin de pouvoir former d’abord avec eux le lien de connexion avec ma Volonté et qu’ils puissent la transmettre parmi les peuples. Sinon, je n’aurais pas tant insisté pour que tu écrives et je n’aurais pas permis non plus la venue quotidienne du prêtre, et j’aurais laissé toute mon œuvre entre moi et toi. Par conséquent, sois attentive et laisse-moi libre de faire ce que je veux en toi.