En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. Saint Marc (3,7-12)
Il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. […] Lorsque l’âme fusionne ses pensées, ses paroles, ses actes, ses réparations et son modeste amour avec ma Volonté, je les étends et les multiplie ; ils deviennent un antidote et un remède…
Le Livre du Ciel Tome 14, 15 juin 1922
«Ma Volonté avait le pouvoir de multiplier mes actes autant qu’elle le désirait. Elle contenait toutes les choses, tout ce qui existait pour les créatures dans leur présent respectif, du début de l’humanité jusqu’à la fin des temps. À l’instant de ma Conception, ma Volonté a formé autant de conceptions de moi qu’il y avait de créatures, passées, présentes et futures. Elle a réalisé des répliques de mes Paroles, de mes Pensées, de mes Travaux et de mes Pas, et les a étendues du premier au dernier homme ayant existé, existant, ou devant exister. Le pouvoir de l’éternelle Volonté a converti mon sang et mes souffrances en d’immenses océans dans lesquels tous peuvent s’abreuver. N’eût été le prodige de la Volonté suprême, ma Rédemption n’aurait été qu’un simple événement, au bénéfice de quelques créatures. Ma Volonté n’a pas changé. Elle est comme elle a été et comme elle sera à jamais. Et il y a plus. Lorsque je suis venu sur la terre, j’ai uni ma Volonté avec la volonté humaine. Si une âme ne rejette pas ce lien mais se livre plutôt à la Miséricorde de ma Volonté en lui permettant de la précéder, de l’accompagner, de la suivre, alors tout ce qui m’arrive à moi arrive à cette âme. Lorsqu’elle fusionne ses pensées, ses paroles, ses actes, ses réparations et son modeste amour avec ma Volonté, je les étends et les multiplie; ils deviennent un antidote et un remède pour chaque pensée, chaque parole et chaque acte des créatures. Ils deviennent réparation pour chaque offense, et amour en remplacement de tout l’amour qui m’est dû et qui ne m’est pas accordé. «Si cela n’arrive pas, c’est uniquement parce que la volonté humaine fautive ne se jette pas totalement dans les bras de la Volonté Divine et, en conséquence, ne prend pas tout ce qui y est disponible. De ce fait, elle ne peut rien donner aux autres. Elle expérimente les limites humaines qui la rendent misérable, pauvre et fautive dans ses décisions. Voilà pourquoi je veux tant que tu comprennes ce que signifie vivre dans ma Volonté, dans la mesure où il est possible à une créature de le comprendre. Si tu vis dans ma Volonté, ta volonté possédera tout, et tu me donneras tout.»