« Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront. » Saint Marc (2,18-22)
« Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront. […] les effets s’évanouissent peu à peu et l’âme reste dans le jeûne. »
Le Livre du Ciel Tome 30, 4 novembre 1931
« Ma petite fille, plus tu t’abandonneras en moi, plus tu sentiras ma vie en toi, et j’occuperai la première place dans ton âme. Tu sais que la vraie confiance en moi forme les bras et les pieds de l’âme pour grimper jusqu’à moi et me presser si fort que je suis alors incapable de me libérer de ton âme. Celle qui n’a pas confiance n’a ni bras ni pieds et demeure ainsi une pauvre infirme. Ta confiance sera par conséquent ta victoire sur moi et je te tiendrai serrée dans mes bras, attachée à ma poitrine pour te donner continuellement le lait de ma Divine Volonté. Tu dois savoir que chaque fois que l’âme fait ma Volonté, je me reconnais dans la créature. Je reconnais mes œuvres, mes pas, mes paroles et mon amour. C’est alors le Créateur qui se reconnaît, lui et ses œuvres dans la créature, et la créature se reconnaît en lui. Cette reconnaissance mutuelle entre Dieu et l’âme rappelle le premier acte de la création et Dieu sort de son repos pour continuer son œuvre de création avec la créature qui vit et œuvre dans mon Vouloir. Car notre travail ne s’arrête pas ; il y a eu seulement une pause pour le repos et la créature, en faisant notre Volonté, nous appelle au travail ; mais c’est un doux appel, car pour nous, ce travail est un bonheur nouveau, des joies nouvelles et de prodigieuses conquêtes. C’est pourquoi nous ne faisons que continuer nos épanchements d’amour, de puissance, de bonté et de sagesse inatteignable qui ont commencé dans la Création. Et la créature sent que son Dieu ne se repose pas, mais qu’il continue son œuvre de Création. Et comme la créature œuvre dans notre Vouloir, elle sent le commencement dans son âme d’une pluie d’amour de Dieu, de sa puissance et de sa sagesse qui ne demeurent pas inactives mais qui œuvrent dans son âme. Oh ! si tu savais la satisfaction et le plaisir que nous ressentons lorsque la créature nous appelle au travail. Par son appel, elle nous reconnaît, elle nous ouvre les portes, nous laisse régner et nous donne toute liberté de faire ce que nous voulons dans son âme. Nous accomplissons alors un travail digne de nos mains créatrices. Aussi, ne laisse jamais notre Divine Volonté t’échapper, si tu veux que notre travail soit continuel. Elle t’appartiendra et sera ta porte-parole lorsque tu feras entendre ta voix pour nous appeler ; nous entendrons son doux murmure à nos oreilles et nous descendrons immédiatement dans notre propre Vouloir à l’intérieur de ton âme pour continuer notre œuvre. Car tu dois savoir que des actes continuels forment la vie et des œuvres accomplies, et que ce qui n’est pas continuel peut être appelé effet de mon Vouloir et non vie formée dans la créature ; et les effets s’évanouissent peu à peu et l’âme reste dans le jeûne. Aussi, courage et confiance, et va toujours plus avant dans la mer de la Divine Volonté. »