« Que cherchez-vous ? […] tu cherches refuge en moi et je cherche refuge en toi…
Le Livre du Ciel Tome 36, 6 août 1938
« Ma petite fille de mon Vouloir, tu cherches refuge en moi et je cherche refuge en toi pour aimer ma créature et me reposer en elle afin que son amour me défende contre toutes les offenses des créatures. Tu dois savoir que chaque fois que la créature entre dans ma Volonté pour accomplir ses actes, je lui donne chaque fois ma vie divine et elle me donne sa vie humaine. Cette créature possède donc autant de vies divines que d’actes accomplis dans ma Volonté, et c’est honoré et glorifié que je demeure entouré de toutes ces vies humaines, car un acte dans ma Volonté doit être complet. Je me donne entièrement, je ne retiens rien de mon Être suprême et cette créature me donne son être humain tout entier. Quel bien la créature ne peut-elle pas recevoir en possédant autant de vies divines ? Lorsque la créature répète ses actes, mes vies divines sont ajoutées et je donne la vertu de bilocation à sa propre vie humaine au point de pouvoir dire : « La créature m’a donné autant de vies que je lui ai donné de mes vies divines. » Je peux dire que je trouve ma satisfaction complète lorsque je vois la créature me donner sa vie à chaque instant pour que je puisse lui donner ma vie. Mon plus grand triomphe est de voir la créature me donner sa volonté humaine. Emporté par l’amour, je chante ma victoire, une victoire qui m’a coûté la vie et l’attente de presque six mille ans durant lesquels j’attendais avec tant d’anxiété et de soupirs ardents et amers le retour de la volonté humaine dans la mienne. Après l’avoir obtenu, je ressens le besoin de me reposer et de chanter victoire. Il n’existe pas de joie plus belle que la créature puisse me donner que de vivre dans mon Vouloir, ni de plus grandes souffrances qu’elle puisse me causer qu’en se retirant de ma Volonté, car je me sentirais alors offensé dans toutes les choses créées puisque mon Vouloir se trouve partout. Je sens l’offense arriver jusqu’à moi dans le soleil, dans le vent, dans le ciel, et jusque dans mon sein. Ce grand don de la volonté humaine que j’ai fait à la créature et qui devait servir d’échange d’amour et de vie entre la créature et moi, je le vois converti en une arme mortelle pour m’offenser. Quelle souffrance ! Mais la créature qui en vient à vivre dans mon Vouloir fait disparaître cette cruelle souffrance. Comment ne pas me mettre tout entier en son pouvoir et ne pas lui donner ce qu’elle veut ? »