Je me trouvais dans mon état habituel et me plaignais à mon Jésus d’être privée de lui. Il vint brièvement et me dit : «Ma fille, je te recommande de ne pas quitter ma Volonté parce que ma Volonté comporte tant de puissance qu’elle est comme un nouveau baptême pour l’âme, et même plus. Alors que dans les sacrements, on reçoit ma grâce partiellement, dans ma Volonté, on la reçoit en plénitude. Par le baptême, la tache du péché originel est enlevée, mais les passions et les faiblesses demeurent. Dans ma Volonté, en détruisant sa volonté personnelle, l’âme détruit ses passions, ses faiblesses et tout ce qui est humain en elle ; elle vit des vertus, de la force et de toutes les qualités divines.»
En entendant cela, je me disais : «Il va finir par me dire que vivre dans sa Volonté est plus grand que la communion elle-même.»
Il poursuivit : «Bien sûr, bien sûr, car la communion sacramentelle dure quelques minutes alors que la vie dans ma Volonté est une communion perpétuelle, plus encore, une communion éternelle : elle se prolonge éternellement dans le Ciel. La communion sacramentelle peut rencontrer des obstacles : par exemple, on peut ne pas pouvoir communier à cause de la maladie ou pour d’autres raisons, ou encore celui qui doit l’administrer peut être indisposé. La communion dans ma Divine Volonté n’est sujette à aucun empêchement, il suffit que l’âme la veuille et c’est fait. Personne ne peut empêcher l’âme d’obtenir ce si grand bien, lequel constitue le bonheur de la terre et du Ciel : ni les démons, ni les créatures, ni même mon omnipotence elle-même. L’âme est libre, personne n’a de droits sur elle et ne peut l’empêcher de vivre dans ma Volonté.
C’est pourquoi je fais la promotion de ma Volonté et veux tant que les créatures l’acceptent. C’est la chose qui m’importe le plus, que je chéris le plus. Toutes les autres choses ne m’intéressent pas autant, même les plus saintes. Et quand j’obtiens que l’âme vive dans ma Volonté, je triomphe parce que c’est ce qu’il y a de plus grand dans le Ciel et sur la terre.»