« Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux…» Saint Jean (3,22-30)
« Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux […] Ainsi la créature qui vit dans notre Vouloir forme le nouveau, le vrai et véritable mariage avec l’Être suprême…»
Le Livre du Ciel Tome 30, 17 juin 1932
« Le vouloir humain et le divin Vouloir s’embrassent continuellement, ils fusionnent, Dieu développe sa vie dans la créature et la créature développe sa vie en Dieu. De plus, pour celle qui vit dans ma Volonté, il n’est rien se rapportant à mon Fiat sur quoi la créature n’acquière ses droits. Un droit sur notre Être divin, un droit sur sa céleste Mère, sur les Anges, les Saints, un droit sur le ciel, le soleil, toute la Création. Et Dieu, la Vierge et tous les autres acquièrent un droit sur la créature. C’est ce qui arrive lorsque deux jeunes époux s’unissent par un lien indissoluble, que les deux parties acquièrent un droit sur leur personne et sur tout ce qui les concerne toutes deux. C’est un droit que personne ne peut leur enlever. Ainsi la créature qui vit dans notre Vouloir forme le nouveau, le vrai et véritable mariage avec l’Être suprême, et un mariage se trouve ainsi formé avec tout ce qui lui appartient. Oh ! comme il est beau de voir cette créature mariée à tous ; elle est la chérie, la bien-aimée de tous et c’est avec raison que tous l’aiment, l’espèrent et languissent après sa compagnie. Et elles les aiment tous et donne à tous un droit sur elle. Et la nouvelle et longue relation qu’elle a acquise avec son Créateur, oh ! si elle pouvait être vue de la terre, on verrait que Dieu la porte dans ses bras, que la Reine souveraine la nourrit des mets exquis du divin Vouloir, que les Anges et les Saints la courtisent, que le ciel s’étend par-dessus elle pour la couvrir et la protéger, et pour s’en prendre à qui toucherait à elle. Le soleil fixe sur elle sa lumière et l’embrasse de sa chaleur, le vent la caresse ; il n’est rien de créé qui ne se prête à exercer sa fonction autour d’elle. Ma Volonté l’entoure afin que tous et toute chose puissent la servir et l’aimer. C’est ainsi que la créature qui vit dans ma Volonté donne à chacun quelque chose à faire, et tous se sentent heureux de pouvoir étendre leur champ d’action à l’intérieur et à l’extérieur de cette heureuse créature. Oh ! si toutes les créatures pouvaient comprendre ce que signifie vivre dans ma Divine Volonté, oh ! combien elles y aspireraient et rivaliseraient ensemble pour faire en elle leur céleste séjour. »