« Je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. » Saint Marc (1, 1-8)
« Je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. […] Personne ne pouvait être digne de servir dignement ma Volonté, si ce n’est ma Volonté elle-même. »
Le Livre du Ciel Tome 20, 29 novembre 1926
« Personne ne pouvait être digne de servir dignement ma Volonté, si ce n’est ma Volonté elle-même ; elle n’aurait pas pu davantage s’adapter à être servie par des serviteurs, car personne n’aurait eu ses nobles et divines manières pour la servir. Écoute alors la grande tristesse de ma suprême Volonté ; il est juste que toi, qui es sa fille, tu connaisses les douleurs de ta Mère, de ta Reine, et de celle qui est ta Vie. Dans la Création, elle agit comme la servante des serviteurs ; elle sert la volonté humaine parce que la mienne ne règne pas dans les créatures. Comme il est dur de servir les serviteurs – et durant de longs siècles. Lorsque l’âme se retire de ma Volonté pour faire la sienne, elle place ma Volonté en servitude dans la Création. Et sa douleur est grande quand, de Reine, elle agit en servante sans que personne ne puisse apaiser une douleur si amère. Et si elle continue à demeurer dans la Création en servante des serviteurs, c’est parce qu’elle attend ses enfants ; elle attend ce temps où ses œuvres serviront les enfants de son Fiat éternel et qui, la laissant régner et dominer sur leur âme, la laisseront servir sa propre noblesse. Oh ! Seuls ses enfants pourront apaiser une souffrance si longue et si amère ; ils sécheront ses pleurs de tant de siècles de servitude ; ils lui rendront les droits de sa royauté. C’est pourquoi il est si nécessaire de faire connaître ma Volonté – ce qu’elle fait, ce qu’elle veut, combien elle est toute chose et contient tous les biens, et combien elle souffre continuellement de ne pas pouvoir régner. »