« Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. » Saint Matthieu (15, 29-37)
« Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. […] Jésus, pris de compassion, toute bonté, est venu me dire : Ma pauvre fille, tu es sans nourriture. »
Le Livre du Ciel Tome 36, 19 mai 1938
Mon bien-aimé Jésus, pris de compassion, toute bonté, est venu me dire : Ma pauvre fille, tu es sans nourriture. C’est pourquoi tu n’as plus de force. Il y a deux jours que tu n’as pas pris de nourriture parce que n’étant pas en paix, je ne pouvais pas te donner la nourriture de mes vérités. Parce que ces vérités, si elles nourrissent l’âme, communiquent également la force au corps. De plus, étant inquiète, tu ne m’aurais pas compris et tu n’aurais pas été disposée à prendre une nourriture aussi exquise. Car tu dois savoir que la paix est la porte par où entrent les vérités, et qu’elle est le premier baiser et l’invitation que les créatures font aux vérités pour les écouter et les laisser parler. Par conséquent, si tu veux que je te donne beaucoup de nourriture, reviens à un état de paix. Durant ces jours où tu étais inquiète, le ciel, les anges et tous les saints tremblaient pour toi parce qu’ils sentaient sortir de toi un air malsain qui ne leur convenait pas. Aussi, chacun priait pour que tu retrouves la paix. La paix est le sourire du ciel, la source d’où jaillissent les joies célestes. De plus, ton Jésus n’est jamais troublé en dépit de toutes les offenses qu’ils peuvent me faire. Je peux dire : Mon trône est paix. C’est pourquoi je te veux complètement en paix, ma fille, jusque dans la manière dont nous devons nous adapter l’un à l’autre et nous ressembler l’un l’autre : je suis paisible, tu dois être paisible. Autrement, le Royaume de ma Volonté ne sera pas capable de se stabiliser en toi, parce que c’est un Royaume de paix. »