« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. » Saint Luc (21, 29-33)
« cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. […] c’est de toi que doit venir la génération de ces enfants. »
Le Livre du Ciel Tome 20, 27 novembre 1926
« Or, ma fille, pour être fille de ma Volonté, tu as été générée en elle. C’est en elle que tu as été formée et, en te formant, la lumière, l’amour de ma Volonté, plus que le sang, a greffé en toi ses voies, son attitude, son opération, te faisant embrasser tous les hommes et toutes choses. Cela est si vrai qu’étant née de ma Volonté, elle t’appelle tantôt la ‘nouvelle-née de ma Volonté’, tantôt sa ‘petite fille’. Seule celle qui a été générée par ma Volonté peut générer des enfants de ma Volonté ; par conséquent, tu seras la mère de la génération de ses enfants.
Je lui dis : « Mon Jésus, que dis-tu là ? Je ne suis pas une bonne fille – comment puis-je être mère ? »
Et Jésus : Cependant, c’est de toi que doit venir la génération de ces enfants. Quelle mère a autant souffert ? Qui a été clouée au lit durant quarante années et davantage, pour l’amour de donner naissance à la génération de ses enfants ? Personne. Quelle mère, si bonne soit-elle, a sacrifié son existence tout entière au point d’enclore en elle les pensées, les palpitations, les œuvres, afin que tout puisse être réordonné dans la naissance qu’elle portait et donner vie, non pas une seule fois, mais à chaque acte de son enfant ? Personne. Toi-même, ne sens-tu pas en toi les générations de ces enfants en suivant leurs pensées, leurs paroles, leurs œuvres et leurs pas pour les réordonner tous dans ma Volonté ? Ne te sens-tu pas toi-même vouloir donner vie à tous, pourvu qu’ils connaissent ma Volonté et soient régénérés en elle ? Tout ce que tu fais et que tu souffres n’est rien d’autre que la formation et la maturation de cette naissance, toute céleste. C’est pourquoi je t’ai souvent dit que ta mission est grande, sans égale, et demande la plus grande attention. »