« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » Saint Luc (21, 12-19)
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. […] Il ne faut par conséquent pas grand-chose pour vivre de ma Volonté et tout est dans le vouloir. Si la créature l’a décidé et si elle le veut fermement et avec persévérance, elle a déjà conquis la mienne et elle l’a faite sienne. »
Le Livre du Ciel Tome 33, 19 mars 1935
« Ma bienheureuse fille, dis-moi ce que tu veux. Veux-tu que ma Volonté règne et devienne ta vie ? Si tu le veux vraiment, alors tout est fait, parce que notre amour est si grand et notre désir si ardent que la créature possède notre Volonté pour avoir sa vie en elle, que si la volonté humaine le veut vraiment, notre Volonté emplit le vouloir humain de notre Vouloir suprême afin de former sa vie et de vivre au centre même de la créature. Tu dois savoir que la Divine Volonté et la volonté humaine sont deux puissances spirituelles. La Volonté Divine est immense et sa puissance est inatteignable ; la puissance de la volonté humaine est petite, mais comme les deux puissances sont spirituelles, l’une peut se déverser dans l’autre pour ne former qu’une seule vie. Toute la puissance est dans le vouloir, et cette puissance étant spirituelle, elle contient l’espace pour être capable de mettre dans sa volonté le bien qu’elle veut, et aussi le mal. De sorte que ce que veut la volonté, elle le trouvera en elle. Si elle veut l’amour propre, la gloire, l’amour des plaisirs et des richesses, elle trouvera dans son vouloir la vie de l’amour propre, de la gloire, des plaisirs et des richesses, et si elle veut pécher, le péché aussi formera sa vie. Plus encore, si elle veut la vie de notre Volonté dans la sienne, qui est voulue et commandée par nous avec tant de soupirs, si vraiment elle la veut, elle aura le grand bien de posséder notre Volonté comme vie, et s’il n’en était pas ainsi, la sainteté de la vie dans mon Vouloir serait une sainteté difficile et presque impossible ; mais je ne sais pas enseigner des choses difficiles ni vouloir des choses impossibles. Ma manière habituelle est plutôt de faciliter, autant que cela est possible pour la créature, les choses les plus ardues et les plus durs sacrifices, et si cela est nécessaire, j’y mets aussi du mien afin que la petite puissance de son Vouloir soit soutenue, aidée, animée par mon invincible puissance, et je rends ainsi facile le bien de la vie dans mon Vouloir que la créature veut posséder. Et mon amour est si grand que pour le rendre encore plus facile, je murmure à l’oreille de son cœur : Si tu veux vraiment ce bien, je le ferai avec toi, je ne te laisserai pas seule, je mettrai à ta disposition ma grâce, ma force, ma lumière et ma sainteté ; nous serons deux pour faire le bien que tu veux posséder. Il ne faut par conséquent pas grand-chose pour vivre de ma Volonté et tout est dans le vouloir. Si la créature l’a décidé et si elle le veut fermement et avec persévérance, elle a déjà conquis la mienne et elle l’a faite sienne. »