29ème  DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. Année A - Missionnaires de la Divine Volonté

Évangile (Mt 22, 15-21)

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? » Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

Commentaire du père Jean-Jacques:

             

        « Tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne… »
De tout temps, l’homme cherche à donner un sens à sa vie, « une parole de vérité » qui va le rassurer. Il a besoin de justifier ses choix, et de comprendre ses erreurs. Quand le Christ vient sur la terre, Il se présente comme : « le chemin la vérité et la vie » (Jean 14). Il est « la réponse » à l’inquiétude personnelle de notre existence humaine.
        « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Un auteur anonyme disait : « l’Effigie de Dieu n’est pas frappée sur l’or, mais sur le genre humain ». Comme le dit le livre de la Genèse, nous sommes : « à l’image de Dieu ». Nous portons l’empreinte divine. Il y a donc en nous une force qui nous attire irrésistiblement vers notre créateur. Nos luttes et nos malheurs arrivent quand nous nous dévions de cette voie qui nous mène à Dieu. Pour avoir choisi de suivre le Christ comme guide, nous avons l’Evangile comme boussole ; ainsi, nous ne nous laissons pas aveuglés par le « grand César » qui vient s’imposer à nos consciences. Cette pandémie nous force à nous bâillonner, alors que c’est par notre bouche que nous communiquons l’Espérance du royaume de Dieu qui est là.
« Rendez au Seigneur la gloire de son nom » dit le psaume.
 Gardons la ferveur du témoignage de notre foi en donnant tout au Christ  qui vient refaire sa vie en nous. 
    Père Jean-Jacques Duten