L' APPEL DE JÉSUS... - Missionnaires de la Divine Volonté

L’ APPEL DE JÉSUS: “VENEZ RÉPÉTER CE QUE J’AI FAIT, VENEZ RÉPARER AVEC MOI”

 INTRODUCTION AUX 24 HEURES DE LA PASSION.

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Nous avons tous faim de recevoir plus de Dieu dans nos vies. Pour cette raison beaucoup se sentent attirés par la Divine Volonté. Ils pressentent une plénitude de vie chrétienne à laquelle ils aspiraient. Beaucoup vivent cela et nous le manifestent à travers des témoignages. Peut-être plus encore en ces temps où nous nous retrouvons enfermés chez nous, par un désert imposé du ciel, où effectivement « il faut chercher les choses d’en-haut » (Col 3, 1) car celles de la terre semblent disparaitre.
Nous nous approchons d’une Semaine Sainte extraordinaire car nous n’aurons que nos cœurs dépouillés, libres de toute superficialité mais aussi de tout le sensible de belles célébrations, ce qui est plus difficile. Nous allons ainsi vivre la Semaine Sainte de Jésus, c’est-à-dire comme Lui et avec Lui, sans rien d’autre que sa pauvreté, sa solitude, son abandon entre les mains du Père.
« Comment réparer ? » demandent beaucoup d’entre vous. Nous avons un livre merveilleux de réparation, un livre du Ciel, qui s’intitule « Les 24 heures de la Passion ». Ce sont des réparations divines que nous pouvons faire nôtres. Ce petit livre est un trésor écrit par Luisa à la demande d’un de ses confesseurs. Très jeune, Luisa commença à méditer la Passion de Jésus, inspirée et guidée par Jésus Lui-même. Il lui enseigna plutôt qu’une simple méditation, à s’efforcer d’entrer dans ses douleurs pour recevoir tous les biens spirituels. Luisa disait que, de cette méditation de la Passion, lui venaient tous les biens spirituels.
Cela nous rappelle d’autres saints qui le disaient déjà, je pense à sainte Thérèse d’Avila ou le grand saint Thomas d’Aquin. La Passion de Jésus est une source inépuisable de biens spirituels. Elle commença ainsi toute jeune à méditer les souffrances de Jésus, mais pas à la légère comme souvent nous faisons de manière distraite, le chemin de croix. Elle méditait, avec l’aide de Jésus qui la guidait, chacune de ses souffrances et y découvrait toujours de nouveaux trésors, de nouvelles souffrances, leur sens, et aussi de nouvelles manières de réparer.
Elle commença à méditer les Évangiles, comme nous. Elle méditait la Passion telle que les Évangiles nous la rapportent. Mais peu à peu Jésus commença à lui faire découvrir toujours plus ce qui se passait en Lui, à travers ses souffrances et douleurs. Elle entrait comme dans une autre dimension. En effet, ce que nous connaissons de Jésus durant sa Passion, sont essentiellement des souffrances extérieures. Beaucoup de saints au cours de l’histoire enrichirent la description de la Passion et des souffrances de Jésus. Mais ce qui se passait à l’intérieur de Jésus durant sa Passion ne se connait que très peu. On suppose bien sûr certaines choses, de manière humaine. On se réfère aux souffrances et douleurs que nous-mêmes nous expérimentons dans la vie. Comme par exemple la trahison d’un ami. De là nous déduisons certaines souffrances de Jésus. Le fait aussi de croiser sa mère, la Vierge Marie et de la voir souffrir, l’abandon de ses amis qui ont tous fui… Nous fait imaginer un peu les souffrances de Jésus. Mais ce que nous ne connaissons pas c’est la dimension divine de ses souffrances. Cela nous l’ignorons, nous savons juste qu’Il est homme et Dieu. Mais comment agissait sa Divinité durant la Passion ? Quelle était la dimension universelle et le sens de chacune de ses peines spécifiques qui se multiplièrent durant toute la Passion ? Nous n’en avons aucune idée. La puissance et les prières que, comme Verbe Incarné, Il faisait monter vers le Père pour tous les hommes, de tous les temps et au nom de tous, nous l’ignorons.
C’est ce que Jésus a révélé peu à peu à Luisa et va nous révéler à chacun de nous dans les « 24 heures de la Passion ». Nous voyons bien ici qu’il ne s’agit plus seulement d’une connaissance historique des peines et souffrances de Jésus. Ici Luisa va nous apprendre ce que Jésus lui a révélé.
Nous allons entrer à l’intérieur de Jésus et voir comment Il œuvrait comme Dieu, ce que la Divinité faisait dans son Humanité. Nous pourrons alors découvrir cette dimension immense, infinie et spirituelle qui est en Lui et nous l’approprier dans la Divine Volonté. Nous comprendrons non pas comment Il souffrait en tant qu’homme mais comment Il souffrait en tant que Dieu. Dieu et homme à la fois, Jésus divinisait ses souffrances en leur donnant une valeur divine, éternelle et universelle. C’est cela qui donne aux souffrances de Jésus une valeur rédemptrice. Il ne s’agit pas de la souffrance extérieure, mesurable, comme les souffrances humaines que nous connaissons. Beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de beaucoup manières. Mais quelles étaient les souffrances de Jésus ? En quoi sont-elles différentes des souffrances des hommes ? Je pense aux meilleurs d’entre nous, aux grands saints, aux martyrs. Quelle était la différence entre les souffrances de Jésus et les leurs ?  Sinon que les leurs, comme souffrance de créatures, ne pouvaient les sauver, tandis que celles de Jésus étaient celles d’un Dieu et Il les souffrait avec sa Volonté Divine. Ses souffrances vécues dans sa Divine Volonté avaient une dimension divine. Toutes les souffrances de Jésus vécues dans la Divine Volonté avaient une valeur infinie et divine.
Donc Jésus fait d’abord méditer à Luisa ses souffrances extérieures mais peu à peu il Lui enseigne ses souffrances intérieures afin de lui faire comprendre comment œuvrait sa Divinité dans son Humanité. Voyez, Jésus va s’ouvrir comme un fruit et faire découvrir à Luisa les trésors de sagesse et de science qui habitent son Cœur[1].
Nous allons méditer un passage où Luisa décrit ce qui se passait. Cela se trouve dans les premiers volumes où Jésus l’enseignait.
Tout au cours de sa vie, Jésus réparait pour tous en général et pour chacun en particulier.
 
« Ce matin, j’éprouvais beaucoup de mal. Mon adorable Jésus est venu à l’improviste en répandant des rayons de lumière. Je me suis trouvée investie de cette lumière et, je ne sais comment, je me suis retrouvée à l’intérieur de Jésus-Christ[2]. Qui pourrait dire combien de choses j’ai comprises à l’intérieur de cette Humanité très sainte ? Je peux seulement dire que la Divinité dirigeait en tout l’Humanité de Jésus. Et comme la Divinité peut faire en un seul instant autant d’actes que chacun de nous peut ou veut faire durant toute sa vie, et comme la Divinité opérait dans l’Humanité de Jésus-Christ, j’ai compris clairement que, tout au cours de sa vie, Jésus béni refaisait pour tous en général et pour chacun en particulier tout ce que chacun doit faire envers Dieu. Ainsi, Jésus adorait Dieu pour chacun en particulier, il rendait grâce, il réparait, il glorifiait pour chacun, il louait, il souffrait et il priait pour chacun. Alors, j’ai compris que tout ce que chacun doit faire a déjà été fait dans le Cœur de Jésus-Christ. »
Vol 4, 2 août 1902.
 
Jésus nous voyait tous dans l’Éternel présent de sa Divinité : tous ceux qui sont morts depuis Adam, nous en ce moment et tous ceux qui viendront à l’existence. Il nous contenait tous en Lui. Nous étions tous avec Lui durant sa Passion et nous y participions tous. Tout ce que nous avons fait durant notre vie était là. Jésus nous voyait et voyait nos âmes et nos volontés. Il voyait tous nos actes, Il voyait nos pensées, toutes nos pensées[3], les bonnes et les mauvaises. Il vivait et souffrait toutes nos pensées, paroles et actes mauvais.
Pour bien comprendre la Passion de Jésus, il faut savoir que Jésus, pour tous nos actes, pensées, paroles et tout ce que nous pouvons faire, avait prévu des bénédictions, des grâces, et des cadeaux d’amour.[4] Nous ne les voyons pas avec les yeux du corps mais ces bénédictions existent. Comment faire pour les recevoir ? Tout simplement en vivant et faisant tous nos actes dans sa Divine Volonté. Tout par Lui, pour Lui, avec Lui et EN LUI ! Dès que nous avons l’intention[5] de vivre nos actes dans sa Divine Volonté, le Ciel s’ouvre pour laisser descendre toutes les bénédictions du Seigneur. Dans la Divine Volonté nous recevons tous les biens du Ciel. C’était le plan initial de Dieu. Il voulait nous enrichir à travers chacun de nos actes faits dans sa Divine Volonté[6].
Quel Amour de Dieu qui veut nous enrichir à chaque acte que nous faisons dans sa Divine Volonté !
Nous comprenons comment on va au Ciel. Nos vies ne se mesurent pas en temps mais en actes. Et Dieu permet que nous fassions le plus d’actes possible pour arriver au Ciel remplis de tous les trésors que nous ont obtenus les actes que avons fait avec Lui et dans sa Divine Volonté. Il veut nous rendre heureux pour toute l’éternité et nous faire partager  avec les autres ces sources de grâces.
Mais que se passe-t-il ? Essayons de comprendre. Nous naissons en ce monde et à cause du péché notre volonté est séparée de la Volonté de Dieu. De plus, nos péchés personnels nous éloignent toujours plus de Dieu. Nos actes donc n’ont plus Dieu comme finalité, mais nous-mêmes, nos intérêts, des besoins bien légitimes certes, mais aussi nos plaisirs et égoïsmes. Nous ne faisons rien en communion avec Dieu, nous ne sommes plus connectés à Dieu par nos actes dans sa Divine Volonté et les grâces et bénédictions ne descendent plus. Nous sommes de plus en plus pauvres. Nos actes séparés de Dieu, sont une recherche commodité, bien être, ou pour être bien avec les autres, pour qu’on ne dise rien de mal sur nous. Nous les faisons par vanité et beaucoup d’autres raisons sauf pour l’unique raison qui est de tout faire pour la gloire de Dieu[7] !
Nos actes se trouvent donc vides de leurs biens spirituels car ils sont faits pour nous-mêmes et pour d’autres finalités que la gloire de Dieu. Ils ne sont plus faits pour Dieu, ils ne sont plus offerts à Dieu et ne sont pas vécus dans la Divine Volonté. Dieu voulait nous bénir à chacun de nos actes mais ne le peut pas. Quelle tristesse, nous ne recevons plus rien ! Même si nous vivons bien durant ce temps de la vie sur terre, nous perdons notre temps, car ce n’est pas la finalité de vivre bien ici-bas, dans la paix, le confort, la santé et l’abondance, mais de vivre en fonction du Ciel où nous passerons l’Éternité !
Ne perdons plus nos actes si précieux mes amis. Ne les gaspillons plus en leur donnant une finalité terrestre, égoïste car cela équivaut à fermer la dimension spirituelle. Jésus dit à Luisa que les connections avec le Ciel sont coupées.  Nous nous fermons à Dieu. Ouvrons-nous à Lui avec l’intention de tout faire pour Lui, avec Lui et de tout faire dans sa Divine Volonté, pour que tout soit pour la plus grande gloire de Dieu. Nous pouvons nous enrichir des choses du Ciel[8]. Attention, on ne sent rien, car on est au plan spirituel, continuons à faire nos petits actes de tous les jours dans la Divine Volonté, c’est tout simple.
Jésus durant sa Passion voyait tous nos actes. Il souffrait et réparait pour tous les actes mauvais mais Il voyait aussi tous les actes indifférents, sans amour de Dieu, sans remerciement, sans action de grâce. Cela causait à Jésus une grande douleur car Il ne nous a pas créé pour cela, pour vivre vides, mais pour être riches de tous ses biens, pour nous donner son Royaume en héritage, le Royaume de sa Divine Volonté.
Jésus, en voyant tous ces actes vides, a dû souffrir et les refaire pour donner au Père toute la gloire que nous lui devions et que nous ne lui avons pas donnée dans chacun de nos actes. C’est cela que voyait Luisa, ici durant la Passion de Jésus où elle se trouvait, en Lui, comme elle nous le dit au début.
« J’ai compris clairement que, tout au cours de sa vie, Jésus béni refaisait pour tous en général et pour chacun en particulier tout ce que chacun doit faire envers Dieu. Ainsi, Jésus adorait Dieu pour chacun en particulier » Vol 4, 2 août 1902.
 
 
Comment Jésus pouvait-Il réparer pour tous et pour chacun en particulier ? Par sa Divinité bien sûr. Nous au contraire nous ne pouvons faire qu’un acte à la fois, mais Dieu dans sa Toute-Puissance n’est limité en rien. Je ne peux pas manger et vous parler à la fois. Jésus lui peut tout multiplier à l’infini et agir partout à la fois[9]. Comme dans le ciboire, Jésus multiplie sa vie dans autant d’hosties qu’il y en a dans le ciboire. De la même manière Jésus multipliait ses actes, ses prières et adorations. Il multipliait dans sa Divine Volonté (sans laquelle Il ne pouvait rien faire comme Dieu) tous ses actes pour donner au Père tous les actes que, nous les hommes, chacun d’entre nous, nous aurions dû lui donner. Par exemple, il donna une adoration divine au Père pour toutes les adorations que nous ne donnons pas à notre Père dans chacun de nos actes. Autre exemple, nous respirons et nous ne rendons pas grâce à Dieu à chaque respiration. Jésus Lui, respirait en faisant un acte d’adoration et d’amour au Père et multipliait cet acte pour chacun d’entre nous. Jésus ne faisait rien d’humain, Il ne respirait pas comme chacun d’entre nous, Il était Dieu. Jésus réparait et refaisait toute notre vie ! Il a donc dû tout refaire depuis sa conception jusqu’à sa mort. Jésus a fait tous les actes de la vie quotidienne comme manger, marcher, dormir (durant le sommeil on ne glorifie pas Dieu), et ainsi pour tout le reste. Nous ne pensons pas à cela car nous avons toujours eu l’idée que ce sont des choses naturelles et qu’elles n’ont rien à voir avec Dieu et l’œuvre de Jésus.
Donc Luisa voyait et comprenait tout cela lorsqu’elle se trouvait en Jésus. Elle voyait que :
« Jésus adorait Dieu pour chacun en particulier, il rendait grâce, il réparait, il glorifiait pour chacun, il louait, il souffrait et il priait pour chacun. Alors, j’ai compris que tout ce que chacun doit faire a déjà été fait dans le Cœur de Jésus-Christ. » Vol 4, 2 août 1902.
 
 
Toute notre vie est donc parfaitement refaite par Jésus. Tout ce que nous n’avons pas donné au Père, Lui, Jésus le Lui a donné. Bien sûr avec beaucoup de souffrances, et de morts, en venant du Ciel, en partageant notre vie en tout, en mourant sur la croix. Jésus a donné une gloire complète à notre Père, comme si toute l’humanité lui avait donné une gloire parfaite et complète en tout, comme cela l’était au début de la création avant le péché.
Quand Jésus est venu sur terre Il a fait tout cela mais nous a seulement manifesté ce qu’Il a fait à travers son Humanité. Il a manifesté beaucoup de choses et nous a donné sa Parole, mais Il n’a pas révélé et fait connaitre ce que faisait et opérait sa divinité de manière universelle, pour toutes les générations. Dites-moi si vous saviez cela ? Si vous avez déjà lu cela dans un livre ? Ou entendu quelqu’un en parler ? Impossible car cela n’avait jamais été révélé[10]. On ne savait pas comment agissait la Divinité dans l’humanité de Jésus et c’est justement ce qu’Il veut nous manifester, car son Amour est si grand qu’Il désire nous faire participer à ce que sa Divinité fait et œuvre en Lui[11].
Rappelons-nous que Jésus durant son temps sur terre a appelé tous les hommes à Le suivre et à L’imiter[12]. Par la suite beaucoup de saints, tout au long de l’histoire ont imité le Christ et ont modelé leur vie sur son Humanité. Ils ont imité les vertus de Jésus. Jésus était leur modèle[13]. Aujourd’hui Jésus veut nous faire connaître sa Divine Volonté et comment Elle œuvrait dans son Humanité. Déjà Jésus commença avec sainte Marguerite-Marie[14] à qui Il révéla son Sacré Cœur. Aujourd’hui, deux siècles après, Il appelle Luisa et la fait entrer en Lui. Il met sa tête dans son Cœur pour lui révéler clairement tous les trésors de ce Cœur et de son Amour pour les hommes.
Revenons maintenant à la méditation des 24 heures de la Passion.
Il ne s’agit justement pas d’une simple méditation. La Passion est le centre de toute la vie de Jésus et dans ce livre Jésus va montrer à Luisa ce que faisait sa divinité à travers les différents moments de sa Passion.
Ici dans les 24 heures, la flagellation, le couronnement d’épines, le chemin de croix, ne seront pas une description extérieure de ces évènements, mais à travers ses souffrances Jésus révèle à Luisa ce qui se passait dans son intérieur. Il lui manifeste comment nous étions tous présents en Lui et comment Il faisait réparation pour chaque péché que nous avons commis. Pour chaque type de péché spécifique Jésus va réparer. Et Luisa dans le Cœur de Jésus reçoit tout cela et nous le fait connaitre. Mais Jésus lui révèle aussi comment Il priait le Père et ce qu’Il Lui disait, ce qu’Il demandait pour nous. Quel trésor !
Les plus puissantes prières ! Les plus grandes ! La prière même du Christ. C’est à cela qu’Il appelle Luisa : à connaître cette prière, à vivre cette prière. En plus Il l’invite à unir sa volonté à la Sienne et à travailler, prier, œuvrer comme Lui et avec Lui, à réparer avec ses propres réparations. On ne va pas seulement accompagner Jésus mais réparer avec Lui et l’inviter à répéter sa vie en nous[15].
Ici se trouve la plus puissante prière que nous pouvons faire : faire les mêmes prières que Jésus[16]. C’est pour cette raison qu’au début du Livre du Ciel, il y a tant de promesses rattachées à ces heures de la Passion. Imaginez si nous prions ces heures, c’est comme si Jésus Lui-même était en prière, nous dupliquons dit-Il tous les effets de sa Passion. Quelle bénédiction pour chacun, pour nos familles, pour notre nation et pour le monde entier[17]. Si nous entrons dans cette prière de Jésus, si nous voulons prier avec Lui et dans sa Divine Volonté, faisant nôtre tout de ce qu’Il a vécu pour Le laisser le revivre en nous, nous ouvrons le Ciel sur notre monde qui souffre tant. Il suffit seulement de se décider à vivre nos petits actes et notre prière dans Sa Volonté.
Il faut noter aussi que la Passion et cette forme toute divine de prière et de réparation est une porte, un début. Jésus va ensuite révéler à Luisa ce qu’Il faisait dans tous les autres moments de sa vie, dans tous ses actes et cela dès sa conception. Peu à peu nous allons nous familiariser avec cette manière de prier, je dirais cette nouvelle manière de vivre dans la Divine Volonté.
« Les âmes qui vivent dans ma Volonté répètent ce que j’ai fait. Quand elles seront avec moi au Ciel, quel sera leur contentement, elles qui auront vécu en Moi et qui avec Moi, auront embrassé toutes les créatures et réparé pour elles » Vol 12, 18 mars 1917.
 
 
[1] Saint Paul dans sa lettre aux Colossiens (Col 2, 3) parlera d’un plein épanouissement de l’intelligence de l’homme qui pénètre le mystère de Dieu. Ce mystère, nous le verrons, n’est autre que la connaissance de la Divine Volonté.
[2] Il faut noter qu’il ne s’agit pas d’une vision de Jésus comme certains ont pu en bénéficier ou comme nous nous voyons les uns les autres par exemple. Nous, nous nous voyons à l’extérieur et à distance. Luisa entre ici dans une dimension spirituelle supérieure car personne ne peut entrer dans quelqu’un d’autre, elle se trouve à l’intérieur de Jésus.
[3] Nous ne voyons pas les pensées des autres, elles restent invisibles, mais elles existent et sont réelles au même titre que les choses matérielles que nous pouvons voir. Nous pouvons comprendre ici comment chaque pensée d’amour console Jésus et apaise ses souffrances, comme lui-même l’enseignera a Luisa.
[4]  « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ » (Ep 1, 3). Ces bénédictions innombrables sont spirituelles, elles sont en Lui, en Jésus, dit saint Paul, dans la dimension spirituelle, c’est-à-dire aux cieux.
[5] C’est l’intention qui change l’acte. Un acte au départ tout humain que nous faisons avec l’intention de l’unir à l’acte de Jésus (qui comme homme a fait tout ce que nous pouvons faire de bon), et de le faire dans sa Divine Volonté, devient un acte divin.
[6] Nous pouvons comprendre les conséquences pour notre monde et au niveau planétaire quand les hommes ne font que leur propre volonté toujours opposée au plan de Dieu. « Faire sa propre volonté est la chute profonde de l’homme et le désordre de la famille humaine » Vol 19, 27 août 1926.
[7] “ Quoique vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au Nom du Seigneur Jésus, rendant par Lui grâce à Dieu le Père » (Col 3, 17).
[8] « Songez aux choses d’en haut, non à celle de la terre. » (Col 3, 2)
[9] Si certains saints reçoivent le don de la bilocation pour être en deux lieux à la fois et faire deux choses à la fois Dieu bien plus encore peut agir partout à tout moment.
[10]  « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas le porter à présent. Mais quand Il viendra Lui l’Esprit de Vérité, il vous introduira dans la Vérité toute entière. » (Jn 16, 12). C’est justement ce décret divin, comme il y eut celui de la Création et de la Rédemption avant, qui s’accomplit en ces temps, le troisième Fiat ; Dieu nous donne en ces temps par le grand don de L’Esprit, la vie dans la Divine Volonté.
[11] « Les plus grandes promesses nous ont été données, afin que vous deveniez ainsi participants de la divine nature » (2P 1, 4)
[12] 1 Co 11, 1
[13] Aux uns son obéissance, à d’autres son humilité, à d’autres encore sa prière, son apostolat ou sa retraite au désert etc.
[14] Lors de la Grande apparition de juin 1675, Marguerite-Marie étant encore devant le saint Sacrement, Jésus lui montre son Cœur et lui dit : Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes … Et, pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les mépris et les froideurs qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour. Et ce qui m’est encore plus sensible, c’est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi.”
[15] « Tout ce que le Christ a vécu, il fait que nous puissions le vivre en Lui et qu’Il le vive en nous. » CEC 521
[16] Attention à toutes les prières qui circulent et qui soit disant sont les meilleures ! La Vierge Marie dit à Luisa « Les plus puissantes prières sur le Cœur de mon Fils et qui l’attendrissent le plus, le sont quand les créatures se revêtent de tout ce qu’Il a fait et souffert. Il a fait don de tout cela à ses créatures, donc ma fille prends sur ta tête les épines de sa couronne, prends les larmes de ses yeux, imprègne ta langue de son amertume, revêts ton âme de son Sang, orne-toi de ses plaies, transperce tes mains et tes pieds de ses clous et comme un autre Christ présente toi devant la Majesté divine, ce spectacle touchera son Cœur et rien ne te sera refusé. Mais comme bien peu savent se servir des dons que mon Fils leur a donnés ! »
 
[17] Jésus au début parle de tous les bénéfices et indulgences des heures de la Passion. Il parle de mérites infinis. Il n’y a pas de prière plus puissante car elles ne partent pas d’une volonté humaine.