20ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE , année C - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JEAN-PAUL II :

C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre…» Face aux discours pessimistes, qui nous parlent du déclin du christianisme, pourquoi ne pas répondre par le FEU?   Le feu d’une foi vivante, d’une espérance tenace et d’une charité active. Le feu de ceux et celles qui restent centrés sur la bonne nouvelle du Dieu crucifié et ressuscité par amour. Le feu des disciples et des apôtres, qui pousse à témoigner avec authenticité, audace et courage, que c’est joie de prendre part à la Mission du Christ Rédempteur. Car c’est bien dans l’humus printanier de cette joie que vont naître les prochaines générations des enfants de Dieu. Allons, levons-nous et rallumons le feu !

 

 

 

 

 

Évangile (Lc 12, 49-53)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Commentaire du père Jean-Jacques:

                       

 

 

 

 

« Je suis venu apporter un feu sur la terre »
Jésus compare sa mission à « un feu répandu sur la terre ». Depuis le « feu de la Pentecôte », l’Esprit se propage comme un incendie dans les cœurs des croyants et il continue de se répandre : « Il vous baptisera dans l’Esprit-Saint et le feu », disait Jean-Baptiste.
« Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, mais la division ».

 

Il est l’image paisible du bon pasteur et Il devient la cause de divisions et d’incompréhensions dans les familles. « Ah, s’écrira la mère de Sainte Catherine de Sienne, quelle est la puissance qui me ravit mon enfant » ?  L’Évangile lui-même, que je veux vivre, me place souvent à contre-courant et en contradiction de ce monde. Ce n’est pas Dieu qui divise, mais l’homme qui se sépare de Lui et de sa Parole.
« Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus ».
Comme le Christ a été persécuté pour la Vérité qu’il prêche, nous serons incompris, et souvent en contradiction avec une pensée moderne qui refuse le mystère d’un Dieu crucifié et ressuscité pour l’amour des hommes.
 
 Fortifie Seigneur nos cœurs pour que nous témoignions de ton amour à tous les hommes.
 Père Jean-Jacques Duten