PETITES LECTURES DU LIVRE DU CIEL - Missionnaires de la Divine Volonté
L’APOGÉE DE LA RÉDEMPTION FUT MA RÉSURRECTION

« L’apogée de la Rédemption fut ma Résurrection ; plus qu’un soleil resplendissant, ma Résurrection couronna mon Humanité, faisant briller toutes mes actions, même les plus petites ; elle fut une merveille d’une telle splendeur qu’elle stupéfia le Ciel et la terre. La Résurrection est le fondement et l’achèvement de tous les biens ; elle sera la couronne et la gloire de tous les saints. Ma Résurrection est le vrai soleil qui glorifia mon Humanité ; elle est le soleil de la religion catholique, la gloire de tous les chrétiens. Sans elle, la religion aurait été comme le ciel sans soleil, sans chaleur et sans vie.

«Ma Résurrection symbolise les âmes qui formeront leur sainteté dans ma Volonté. Les saints des siècles passés sont symbolisés par mon Humanité. Bien qu’abandonnés à ma Volonté, reçu l’empreinte du soleil de ma Résurrection, mais plutôt celle des œuvres de mon Humanité avant la Résurrection. Ces saints sont nombreux. Comme des étoiles, ils formeront un bel ornement dans le ciel de mon Humanité. Les saints dans ma Volonté, symbolisés par mon Humanité ressuscitée, seront peu nombreux.

«Mon Humanité avant ma mort a été vue par les foules, mais peu ont vu mon Humanité ressuscitée, seulement les croyants les mieux disposés et, je peux le dire, seulement ceux qui possédaient le germe de la vie dans ma Volonté. S’ils n’avaient pas eu ce germe, ils auraient manqué de la vision nécessaire pour voir mon Humanité glorieuse et ressuscitée et, par suite, pour être des spectateurs de mon ascension au Ciel.

«Ma Résurrection symbolise les saints vivant dans ma Volonté parce que chaque action, chaque mot, chaque pas, etc., qu’ils font dans ma Volonté est une résurrection divine, une empreinte de gloire, une sortie d’eux-mêmes et une entrée dans la Divinité. Pourquoi donc s’étonner si ces âmes deviennent comme ressusci- tées et illuminées par le soleil de ma gloire ? Hélas ! peu se disposent à cela parce que, même dans la sainteté, les âmes veulent quelques biens provenant d’elles-mêmes. La sainteté dans ma Volonté n’a rien qui soit propre à l’âme, mais tout lui vient de Dieu. Être disposé à se dépouiller de tout est très exigeant ; en conséquence, il n’y aura pas beaucoup d’âmes qui y parviendront. Toi, tu es du côté du petit nombre. Sois toujours attentive à mes appels et dans un envol continuel.»

Livre du Ciel, vol 12. Avril 15, 1919