RÉVÉLATION DE LA PASSION À LUISA PICCARRETA
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La Passion intérieure que Ia Divinité fit souffrir à l’Humanité de Jésus tout au cours de sa vie terrestre.
Vois-tu, ma fille, avec quels excès d’Amour j’ai aimé les créatures ?
Ma Divinité était trop jalouse pour confier à une créature l’accomplissement de la Rédemption : ainsi, je me suis infligé à moi-même la Passion.
Aucune créature n’aurait été capable
-de mourir autant de fois
qu’il y avait eu et allait y avoir de créatures à connaître la lumière de la Création,
-de mourir pour chaque péché mortel commis par elles.
Ma Divinité voulait une vie
-pour chaque vie de créature et
-pour chaque mort causée en elles par une faute mortelle.
Qui aurait pu être assez puissant pour me donner autant de morts sinon ma Divinité ?
Qui aurait pu avoir assez de force, d’amour et de constance pour me voir mourir autant de fois sinon ma Divinité ?
Une créature se serait lassée et aurait abandonné.
Ne va pas penser que cette activité de ma Divinité commença tardivement dans ma vie terrestre : elle commença dès le moment de ma conception dans le sein de ma Mère.
Plusieurs fois, elle- même fut consciente de mes souffrances et elle ressentit mon martyre et mes morts.
Ainsi, même dans le sein de ma Mère, ma Divinité joua le rôle de bourreau d’amour.
A cause de son Amour, ma Divinité fut inflexible au point ou aucune épine, aucun clou et aucun coup ne furent épargnés à mon Humanité.
D’autre part, ces épines, ces clous et ces coups n’étaient pas
comme ceux que les créatures m’ont donné pendant ma Passion,
lesquels n’étaient pas multipliés.
Les souffrances infligées par ma Divinité furent multipliées pour couvrir toutes les offenses : autant d’épines que de mauvaises pensées,
autant de clous que d’actions indignes,
autant de coups que de plaisirs mauvais,
autant de souffrances que d’offenses.
C’était des mers de souffrances, d’épines, de clous et de coups.
Devant cette Passion que m’a infligée ma Divinité durant tout le cours de ma vie, la Passion que les créatures m’ont fait subir dans les derniers jours de ma vie ne fut qu’une ombre, qu’une image.
Voilà à quel point j’aime les âmes ! C’était pour des vies que je payais.
Mes souffrances sont inconcevables pour un esprit créé.
LDC 12 – 5 févr.1919