En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Commentaire du père Jean-Jacques:
« Marie se mit en route avec empressement »
Marie connaît l’empressement d’un cœur qui déborde de joie et d’amour, et ne peut plus garder ce trésor enfermé. Cette jeune fille nous représente tous, dans son élan que rien ne paraît arrêter. « Heureuse celle qui a cru ». « Il sera le berger » (1° lecture) que le monde attend.
« Remplie de l’Esprit Saint, Élisabeth s’écria : « tu es bénie entre toutes les femmes ».
L’Esprit Saint en personne parle et annonce la grande nouvelle tant attendue : Dieu remplit les cœurs de ceux qui ont toujours espéré et, Marie, – comme Judith qui a libéré son peuple de la tyrannie (Jdt, 13, 18), – devient la femme victorieuse qui donne à toute l’humanité la victoire sur le mal. On la nomme donc, La « Bénie entre toutes les femmes de la terre ».
« Et voilà que vient à moi la mère de mon Seigneur »
Comme l’arche d’alliance venue régner sur Israël, Elle porte en elle le Roi, le Prince de la paix qui vient pour nous. Dieu se fait homme et prend notre humanité qu’Il divinise. Reprenons confiance pour annoncer l’Espérance, car la Lumière vient sur le monde et tout se transforme par ce contact divin.
Noël : « la réponse de Dieu au drame de l’humanité à la recherche de la paix véritable ». Benoît XVI.