A la fête du Christ-Roi, Jésus, me dit :
Ma fille, l’Église ne fait que saisir intuitivement ce qu’elle doit savoir de ma Divine Volonté et comment doit venir son règne. Cette fête est par conséquent le prélude du Royaume de mon divin Fiat. En vérité, l’Église ne fait rien d’autre qu’honorer mon Humanité avec ces titres qui, de droit, lui sont dus ; et lorsqu’elle m’aura rendu tous les honneurs qui me reviennent, elle honorera et instituera la fête du Royaume de ma Divine Volonté qui animait mon Humanité. L’Église avance pas à pas, et tantôt elle institue la fête de mon Cœur, tantôt elle consacre le siècle, en toute solennité, au Christ Rédempteur, et elle procède maintenant, avec une plus grande solennité, à l’institution de la fête du Christ-Roi. Le Christ-Roi veut dire qu’il doit avoir son Royaume, il doit avoir des peuples dignes d’un tel Roi. Et qui sera jamais capable de former pour moi ce Royaume, sinon ma Volonté ? Alors, oui, je pourrai dire : « J’ai mon peuple, mon Fiat l’a formé pour moi. » Oh ! si les chefs de l’Église savaient ce que je t’ai manifesté sur ma Divine Volonté, ce que je veux faire, ses grands prodiges, mes désirs ardents, mes douloureuses palpitations, mes soupirs angoissés, car je veux que règne ma Volonté afin de rendre chacun heureux, de restaurer la famille humaine – ils sentiraient que dans cette fête du Christ-Roi, il n’y a rien d’autre que l’écho secret de mon Cœur qui, faisant écho en eux, sans qu’ils le sachent, leur fait instituer pour moi la fête du Christ-Roi afin d’éveiller leur attention et leur réflexion. « Christ-Roi… Et son vrai peuple – où est-il ? » Et ils diraient : « Hâtons-nous de faire connaître sa Divine Volonté ; laissons-la régner pour que nous puissions donner un peuple au Christ-Roi, ainsi que nous l’avons appelé. Autrement, c’est avec des mots que nous l’avons honoré, mais non pas en fait. »
Le livre du ciel tome 25, 28oct 1928