“Ma fille, le véritable amour n’est pas sujet aux mécontentements, au contraire, il prend occasion de ces mécontentements mêmes pour les changer en les plus beaux contentements, par la force de l’amour. D’autant plus qu’étant Moi-même le contentement des contentements, Je ne peux tolérer aucun mécontentement dans l’âme qui m’aime, ressentant Moi-même son mécontentement comme s’il était davantage le Mien que le sien, et Je suis contraint de lui donner cette chose qui la rend contente, afin de l’avoir [l’âme] toute conforme à Moi ; autrement il y aurait des fibres, des battements de cœur, des pensées discordantes, dissemblables, qui feraient perdre le plus beau de notre harmonie, et Moi Je ne peux tolérer tout cela chez celui qui m’aime véritablement. De plus, le véritable amour agit par amour ; et par amour il n’agit pas. Par amour il demande ; et par amour il cède. Si bien que le véritable amour finit tout entier dans l’Amour. Par amour il meurt ; et par amour il ressuscite”. Livre du Ciel Vol 11-19, 22 mai 1912