Mardi 16 décembre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 21, 28-32
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Lequel des deux a fait la volonté du père ? Mt 21, 31
Qui sera le premier dans cette famille et recevra la place d’honneur auprès du père ?

 

Le livre du Ciel Tome 16, 2 mars 1924
Imaginons une famille : un fils y est né en premier, mais ne veut pas se prêter à faire la volonté de son père et ne veut pas non plus étudier ou travailler. Médiocre et fainéant, il est la consternation de son père. Un autre fils voit le jour. Bien que plus petit, il fait la volonté de son père, est studieux et arrive à devenir un professeur haut gradé. Qui sera le premier dans cette famille et recevra la place d’honneur auprès du père ? N’est-ce pas celui qui est venu en
dernier ? Aussi, ma fille, seulement ceux qui auront su répondre parfaitement au but de la Création seront considérés comme mes vrais fils légitimes. En faisant ma Volonté, ils auront préservé en eux le Sang pur de leur Père du Ciel qui leur aura conféré tous les attributs de sa ressemblance. Par conséquent, ils seront très facilement reconnaissables comme nos enfants légitimes. Et notre Volonté veillera à ce qu’ils conservent leur noblesse, leur pureté, leur fraîcheur ainsi que tout l’amour de celui qui les a créés. En tant que nos enfants qui auront
toujours été dans notre Volonté et n’auront jamais donné vie à leur propre volonté, ils seront comme s’ils étaient les premiers à avoir été créés par Nous, Nous donnant la gloire et les honneurs correspondant aux fins pour lesquelles toutes choses ont été créées. Voilà pourquoi le monde ne peut pas prendre fin maintenant, Nous attendons la génération de nos enfants qui, en vivant dans notre Volonté, nous donneront la gloire de nos œuvres. Ces personnes n’auront que notre Volonté comme vie. Il leur sera tout naturel d’accomplir la Divine Volonté spontanément, sans effort, tout comme sont naturels les battements du coeur, la respiration, la circulation du sang. Ils ne regarderont pas cela comme une loi à observer les lois étant pour les rebelles , mais comme étant leur vie, un honneur, le commencement et la fin. Puisses tu, ma fille, n’avoir à cœur que ma Volonté, ne te sentir concernée par rien d’autre, afin que ton Jésus réalise en toi le but de toute la Création. »


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
  Ecoutez : un homme avait deux fils. S’étant approché du premier, il lui dit :
       “ Mon fils, viens travailler aujourd’hui à la vigne de ton père. ”
       C’était une grande marque d’honneur de son père ! Il jugeait son fils capable de remplir la charge qu’il avait accomplie jusqu’alors. C’était signe qu’il voyait en son fils de la bonne volonté, de la constance, des capacités, de l’expérience, et un amour filial. Mais le fils, un peu distrait par les plaisirs du monde, craignant de ressembler à un serviteur — Satan se sert de ces mirages pour éloigner du bien —, redoutant des moqueries et peut-être aussi des représailles de la part d’ennemis de son père, qui n’osaient pas lever la main sur celui-ci, mais auraient eu moins d’égards pour son fils, répondit :
       “ Je n’y vais pas. Je n’en ai pas envie. ”
       Le père alla trouver son autre fils pour lui faire la même demande qu’au premier. Et le second fils répondit aussitôt :
       “ Oui, père, j’y vais de ce pas. ”
       Pourtant, qu’arriva-t-il ? Le premier fils avait l’âme droite. Après un moment de faiblesse dans la tentation, de révolte, il se repentit d’avoir déplu à son père et, sans rien dire, il alla à la vigne. Il travailla toute la journée, jusque tard dans la soirée, puis rentra à la maison, satisfait, avec dans le cœur la paix du devoir accompli. Le second, au contraire, était menteur et faible : il sortit de la maison, c’est vrai, mais ensuite il perdit son temps à flâner dans le village, à faire des visites inutiles à des amis influents dont il espérait tirer quelque profit. Et il disait dans son cœur :
       “ Notre père est vieux et il ne sort plus de la maison. Je lui dirai que j’ai obéi, et il le croira…”
       Mais, le soir venu pour lui aussi, il revint à la maison. Son air las d’homme oisif, ses vêtements sans faux plis, son manque d’assurance en saluant son père qui l’observait et le comparait à l’aîné — qui était rentré fourbu, sale, mal peigné, mais joyeux et sincère avec son regard franc, humble et bon, qui, sans vouloir se vanter du devoir accompli, voulait pourtant dire à son père : “ Je t’aime, et avec vérité, à tel point que, pour te faire plaisir, j’ai vaincu la tentation”, — parlaient clairement à l’intelligence du père, qui embrassa son fils fatigué en lui disant :
       “ Tu es béni parce que tu as compris l’amour ! ”
      En effet, qu’en pensez-vous ? Lequel des deux avait aimé ? Vous dites certainement : “ C’est celui qui a fait la volonté de son père. ” Or qui l’a faite ? Le premier ou le second fils ? Tome 6 – ch 407.6